Déficiences physiques/mentales et discours discriminatoires en Haïti : comment réparer le tissu social ?

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En mémoire du 12 Janvier 2010

Lundi 11 janvier 2021 ((rezonodwes.com))– La problématique de la prise en charge des personnes avec soit un handicap physique ou mental reste au cœur des discussions scientifiques (Phillips, 2011 ; Régulus, 2020 ; Lainy, 2017 ; Jacobson, 2008) et politiques en Haïti vu que l’État haïtien continue à piétiner les droits de ces catégories de personnes. Encore en 2021, nous ne disposons d’aucun chiffre statistique officiel relatif aux personnes ayant un handicap physique ou mental, aucune donnée fiable sur l’évolution de leurs conditions de vie ainsi que leur intégration sur le marché du travail.

Bien qu’il ait été démontré qu’une personne présentée comme handicapée fait l’objet d’attitudes plus négatives dans le monde du travail qu’une personne présentée sans handicap (Louvet & Rohmer, 2010 ; Ravaud, 1998).  D’autre part, Phillips, (2011) nous dit que le nombre des personnes vivant avec un handicap avant le séisme du 12 janvier était estimé à 800,000 selon l’organisation Handicap international venant des statistiques nationales (chiffres non confirmés jusqu’à date). Et ces personnes faisaient partie des plus pauvres du pays. Après l’évènement du 12 janvier 2010 qui a couté la vie à 230 000 habitants, occasionné 300 000 de blessés et plus d’un million de sans-abris, on peut risquer l’hypothèse que le nombre de personnes avec un handicap a « considérablement augmenté, ce qui exerce une pression encore plus grande sur une infrastructure déjà faible. De nombreux enfants nouvellement handicapés ont également perdu leurs parents et leur foyer, et les handicapés précédemment congestionnés à Port-au-Prince se sont déplacés vers les régions éloignées où les services sont rares » (ibid.1). Selon un média en ligne, une estimation officielle a fait mention d’environ 40.000 personnes « qui » ont été amputées d’un membre alors qu’on ne dispose pas encore d’informations fiables pour environ 10% d’entre elles[1]. Il est clair que les stigmates du 12 janvier sont encore présents de manière significative dans notre société et débordent encore notre « mémoire collective ». Un nombre considérable de personnes les portent sur leurs corps (Déficience physique), alors que d’autres, dans leurs têtes (stress-post-traumatique, réminiscence etc.). Cependant la façon dont l’État et la société adressaient et adressent ces problèmes avant comme après le séisme, laisse à désirer et met en doute la constitution de notre « conscience collective » vis-à-vis de cette dite « mémoire collective ». C’est comme confirmer Peschanski, (2020 :128) lorsqu’il affirme que la difficulté avec la mémoire collective, c’est qu’on ne sait pas toujours quels événements y resteront ancrés et pour combien de temps. En ce qui concerne notre situation, c’est le mode d’ancrage et les procédures d’organisations qu’il permet qui sont en cause :  nous commérons 12 janvier 2010 mais notre société s’organise radicalement sur son oubli.

Sinon qu’a-t-on appris de cet évènement et comment peut-on démontrer concrètement et positivement que notre société en a tiré une leçon ? Au contraire, ça fait déjà bien longtemps que nous oublions ceux qui ont été amputés d’un membre, nous ignorons ceux qui souffrent encore aujourd’hui dans leurs âmes. Nous n’attendons que des dates marquantes ou des journées internationales pour masquer notre désengagement sous des termes forts comme : An n bati yon sosyete dyanm ak patisipasyon tout moun / Construisons une société plus forte et inclusive pour tous[2] afin d’avoir la conscience tranquille. C’est ici que révèle l’importance d’analyser les « cadres sociaux de cette mémoire » liés aux différents rapports que nous établissons dans notre société. Ainsi, nous présenterons dans cet article, un petit tableau avec quelques mots créoles portant préjudice aux personnes avec un handicap physique ou mentale ainsi qu’aux personnes sans handicap. Histoire d’interpeller chaque conscience individuelle sur l’importance d’un travail sur soi dans sa participation à la construction du corps social. Nous ferons recours aux « modèles sur la bi-dimensionnalité des jugements sociaux » pour vérifier sa traductibilité par rapport à un mot discriminatoire très utilisé dans notre société.

Nos discours et pratiques nous dévoilent tels que nous sommes  

Dans son article 32.8, la constitution haïtienne amendée (1987) exige que l’État garantisse aux personnes à besoins spéciaux la protection, l’éducation et tout autre moyen nécessaire à leur plein épanouissement et à leur intégration ou réintégration dans la société. D’autre part, l’État haïtien a ratifié en 2009 la convention relative aux droits des personnes handicapées en réaffirmant le droit à l’éducation des personnes avec une déficience. Il y a eu aussi une loi votée par le parlement haïtien le 11 mai 2012 portant sur l’intégration des personnes handicapées dans la société en ayant comme principe de base la non-discrimination, l’accès à l’éducation ainsi qu’à un emploi adapté. Cependant, nous le savons tous que l’État haïtien fonctionne dans une violation continuelle de ses propres lois. Ainsi malgré la publication de la loi du mai 2012 « et en dépit de l’intervention de certaines institutions, en particulier le secrétariat à l’intégration des personnes handicapées, force est de constater que jusqu’à présent les conditions actuelles de déplacement et d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap moteur sont quasiment insuffisantes ou tout bonnement inexistantes. Jusqu’à présent l’accessibilité à des entreprises privées et publiques reste toujours un rêve pour les personnes en situation de handicap moteur en Haïti, car il n’existe presque pas de rampe dans ces entreprises, pas de pentes, et les trottoirs sont inaccessibles aux personnes en situation de handicap. Or, l’accessibilité à des lieux publics et privés constitue un point fondamental dans l’accompagnement des personnes handicapées. Elle permet non seulement l’intégration sociale de ces personnes, mais aussi elle supprime presque totalement la situation de handicap »[3]. Ce désengagement du côté de l’État est branché sur notre conception et nos représentations de cette catégorie. En effet, notre espace physique et mental fortement lié à nos « croyances culturelles et religieuses » organise notre perception vis-à-vis de ces personne-là de telle sorte que ces dernières sont considérées comme maudites de Dieu ou d’un esprit maléfique, et deviennent souvent des sujets de honte pour la famille. Conséquemment, elles sont ostracisées, privées d’accès à l’école et même à l’église. On les cache. Elles sont ignorées et méprisées. On ne cite pas leurs noms. On ne les compte pas. Parfois, elles sont entièrement abandonnées par leurs familles (Regulus, 2020). Cette situation confirme la formulation selon laquelle le handicap constitue une caractéristique catégorielle particulièrement saillante, non seulement en raison du statut numérique inferieur de cette catégorie de personnes, mais surtout en raison de l’écart à la norme « valide » dans une société qui valorise le corps jeune, sain et beau, (Gardou, 2005 ; Le Breton, 2005).

C’est le handicap qui devient l’identité de la personne dans ces genres de situation (Hirschauer-Rohmer, 2002). En Haïti nous avons le terme « Kokobe » quitraduit des caractéristiques de dépendance totale- l’idée de parasites, de choses encombrantes-. Handicap International (2010), dans un rapport publié après le tremblement de terre, fait l’équivalence de ce mot avec l’expression « Bons à rien » et le considère comme une forme de manifestation de l’exclusion des personnes en situation de handicap en Haïti (Benjamin, 2013). Ce mot est souvent utilisé pour déprécier quelqu’un lors d’une dispute. Il y a aussi le mot « Malkadi » qui est l’équivalent de l’épilepsie en français. Ce mot peut être à la fois le nom de cette maladie et celui d’une personne qu’on veut humilier ou rabaisser. Outre « Kokobe et Malkadi », le tableau ci-dessous offre quelques autres mots discriminatoires utilisés vis-à-vis de ces personnes avec un handicap et autres dans nos rapports de tous les jours. 

Tableau 1. Quelques noms péjoratifs

Maladie /HandicapDescription
Mot en créole Traduction (C’est nous qui traduisons ici)
1-KokobeRenvoie au handicap physique de la personne qu’à la personne elle-même. Sa signification est insignifiante, qui ne vaut rien. Son équivalent français « bon à rien ». Pour le dire, les français ont forgé le terme « Cocobai » qui a les mêmes phonèmes. Kokobe est aussi un juron pour invalider ou parler de l’incapacité d’une personne qu’elle ait un handicap ou non.
2-MalkadiCe mot traduit le nom de la maladie de l’épilepsie en français. Il porte aussi une connotation péjorative en créole. Lors d’une altercation il est souvent employé pour déconsidérer son interlocuteur. Cependant, le sens auquel il renvoie lors d’une dispute reste ambiguë. Nous ne savons pas à quoi pense la personne qui l’utilise comme juron : hallucinations sensorielles ? Une salivation ? Une accélération du rythme cardiaque ? Des picotements etc. ?
3-TiboutPeut se traduire comme un-e manchot-e en français. La seule différence est qu’il peut être utilisé pour désigner quelqu’un qui manque une jambe aussi. Cette appellation mise sur ce qui manque chez la personne en nommant ce qui reste de ses membres. Une façon de dire qu’il n’est pas une personne entière, qu’il lui manque quelque chose.
4-Gaga ou BègwèCes deux mots se réfèrent plus qu’au niveau mental que physique de la personne :  sa manière de raisonner ; son verbal et son non-verbal sont en cause. Est un-e « Gaga/Bègwè » une personne avec une déficience intellectuelle, une personne qui a des difficultés à s’adapter. Une personne sans déficience aussi peut être qualifiée de « Gaga » lors d’une altercation.
5-Je Pete klere !C’est l’équivalent du nom « aveugle » en français, mais avec péjoration car c’est une grossièreté. On peut traiter quelqu’un qui n’est pas aveugle de « Je pete klere » au cours d’une dispute s’il n’a pas pu voir une chose ayant été sous ses yeux.
6-Kolera*  Nb. Cas unique observé à Pétion-ville : le nom donné à un adolescent qui travaillait comme toucheur dans un bus faisant l’aller-retour de Pétion-Ville à Port-au-Prince. Il paraissait peu développé pour son âge et avait une malformation physique. Il portait des vêtements en lambeaux.  
7-TebeUne personne qui a la tuberculose est un « Tebe », mais ce nom est utilisé comme juron également. Est « Tebe » une personne qui a une hypotonie ou qui parait un peu faible. Ou encore un enfant souffrant de la malnutrition  

NB. Tiré de nos observations sur le terrain, (Jean-Baptiste, N.2020)

Le Kokobe au regard de la « bi-dimensionnalité des jugements sociaux » (Beauvois, 1995).

Ce tableau non exhaustif, sert d’illustration de notre répertoire psycho ou sociolinguistique façonné par notre conception relative à certaines maladies ou certains handicaps. Si aujourd’hui on définit le handicap comme une situation et non pas une caractéristique de la personne (WHO, 2001), nous autres, non seulement nous assimilons cette situation à la personne qui la vit (Rohmer & Louvet 2006) mais aussi à celle qui ne la vit pas afin de la déconsidérer, la rabaisser, l’humilier etc.

Mais pourquoi avons-nous fait et du handicap physique/mental et du nom de certaines maladies une péjoration, un juron dans nos rapports sociaux ? Comment est-on arrivé à cette extension psycholinguistique ? Si d’autre part nous acceptons que : maladi pa konn tonbe sou pye bwa men se sou moun sa tonbe[4]/tout le monde peut tomber malade entant qu’être humain, pourquoi faire du nom de la maladie une grossièreté, un sort, un châtiment? Il faudrait peut-être un travail plus approfondi sur l’histoire de notre langue et nos pratiques ainsi que notre psychologie au regard de ces problèmes pour arriver à comprendre les conduites discriminatoires, en analysant les processus sociocognitifs sous-jacents, avec une attention focalisée sur la question des préjugés et des stéréotypes (Rohmer, O. & Louvet, E., 2011 :71). Et aussi, il serait intéressant de regarder ces stéréotypes et discriminations au prisme théorique de la « désirabilité sociale » et de l’« utilité sociale » Beauvois (1995). Rohmer, & Louvet (2011 :71) nous disent que la désirabilité sociale est définie comme la capacité d’une personne à susciter des affects positifs et à satisfaire les principales motivations d’autrui. L’utilité sociale est définie comme la capacité d’une personne à accéder à des positions sociales valorisées et à se sentir à l’aise dans l’exercice du pouvoir. Dans cette perspective pourrait-on soutenir a priori que le « Kokobe » tout étant un nom dégradant, peut susciter des affects positifs chez le « percevant » ?

Comme stéréotype, rentre-t-il dans la logique de la bi-dimensionnalité (Dubois & Beauvois, 2008 ; Fiske et al., 2002) développée par les chercheurs en ce qui a trait aux « jugements sociaux » ?

Au cas où la réponse à cette question serait positive, on pourrait soutenir que dans notre culture, le « Kokobe » fait l’objet d’une évaluation mixte : une évaluation négative sur le plan des compétences, compensée par une évaluation positive d’un point de vue de l’agréabilité. Cela signifierait que ces personnes ont plus de valeur affective que de valeur économique (Rohmer & Louvet. 2011 :71). Dans le cas d’une réponse contraire (négative) du point de vue « des compétences » et de celui « de l’agréabilité », il va nous falloir un travail de recherche sur les ramifications sociocognitives de cette double négativité ainsi que son ancrage historique dans nos « systèmes sociaux ». 

Conclusion

En Haïti le handicap physique/mental est discriminé de façon négative (Phillips, 2011). En Haïti le nom du handicap peut caractériser la personne (Rohmer, & Louvet. 2006 :215) tout comme le nom d’une maladie. Et aussi, peut devenir une expression grossière envers des personne sans aucune déficience.  Ce déplacement ne cause pas la perte du sens originel du mot et ce à quoi il renvoie (son réfèrent) : un « Kokobe » ; un « Malkadi » etun « Je pete klere » renvoient à leur sens originel respectif tout en couvrant des réalités différentes par analogie (Hoftstadter & Douglas 2013). Cependant, puisqu’il n’y a pas d’études précises sur ce sujet, il nous faut aussi accepter l’hypothèse selon laquelle d’une région à une autre ou d’un département à un autre, ces mots peuvent ne pas être utilisés avec tant de péjorations. En ce qui concerne le tissu social, aucun geste ne pourra le réparer s’il ne saisit pas d’un seul coup, les mécanismes qui sous-tendent ces différentes constructions et les représentations qu’elles permettent. Il nous faut activer un « dialogue constructif » entre psychologie, linguistique, histoire, sociologie etc. pour saisir les discours discriminatoires et les stéréotypes rattachés aux personnes avec un handicap physique ou mental dans leurs « configurations propres » pour pouvoir intervenir de manière effective sur la forme de communication caractérisant nos rapports dans la société. Cette visée nous permettra également d’intervenir sur les « systèmes sociaux » qui organisent nos liens et nos pratiques de tous les jours. Pour un travail de changement de mentalité, on va devoir opérer sur la communication des « systèmes sociaux » tout acceptant l’hypothèse selon laquelle ces derniers ne sont pas composés de « personnes » (en chair et en os), d’organismes vivants, de sujets ou d’acteurs, encore moins de consciences individuelles, mais uniquement, de part en part et exclusivement, de communication (Luhmann, 2010).

Nicodem Jean-Baptiste

En spécialisation en Déficience Intellectuelle

Bibliographie

  1. Beauvois, J. L. (1995). La connaissance des utilités sociales. Psychologie Française, 40, 375-387. (Cité par Rohmer, O., & Louvet, E. (2011).

2.      Benjamin, F. 2013 Perception sociale des personnes en situation de handicap. Le nouvelliste

  • Dubois, N., & Beauvois, J. L. (2008). The social value of internal explanations and the norm of internality. Social and Personality Psychology Compass, 2, 1737-1752.
  • Fiske, S. T., Cuddy, A. J., Glick, P., & Xu, J. (2002). A model of (often mixed) stereo- type content: Competence and warmth respectively follow from perceived status and competition. Journal of Personality and Social Psychology, 82, 878-902. (Cité par Rohmer, O., & Louvet, E. 2011).
  • Gardou, C. (2005). Fragments sur le handicap et la vulnérabilité. Toulouse : Erès.  (Cité par Eva Louvet, E. & Rohmer, O. 2006).
  • Hirschauer-Rohmer, O. (2002). Réactions émotionnelles et jugement social des personnes handicapées physiques : de la perception du handicap aux comportements d’embauche. Thèse de doctorat. Université de Strasbourg.
  • Hoftstadter, D.R. & Sander, E. (2013) L’analogie, cœur de la pensée. édition : Odile Jacob, p.9-34
  • Jacobson, E. (2008), « Status of intellectual disabilities in the Republic of Haiti », Journal of Policy and Practice in Intellectual Disabilities, volume 5, no. 2, pp. 122-124.
  • Lainy, R. (dir.), (2017), Troubles du langage, langue d’enseignement et rendement scolaire. Essai de diagnostic du système éducatif haïtien dans le département de l’Artibonite. Actes de colloque organisé les 25 et 26 février 2016. Paris: L’Harmattan.
  • Le Breton, D. (2005). Anthropologie du corps et modernité. Paris: P.U.F. (Cité par Eva Louvet, E & Rohmer, O. 2006).
  • Luhmann N. 2010 Systèmes sociaux. Esquisse d’une théorie générale. Québec: PUL, 2010. (Cité par Orianne JF. 2018 Collective ou sociale ? La mémoire neuve de Maurice Halbwachs. Rev Neuropsychol : 295).
  • Louvet, E. & Rohmer, O.  2006 Le handicap physique : une catégorie de base?Presses universitaires de Grenoble « Revue internationale de psychologie sociale » p.218
  • Louvet, E., & Rohmer, O. (2010). Les tra- vailleurs handicapés sont-ils perçus comme des travailleurs compétents ? Psychologie du Travail et des Organisations, 16, 47-62.
  • Peschanski, D. « Tu crois qu’on s’en souviendra ? » Mémoire collective du Covid-19. Rev Neuropsychol 2020 ; 12 (2) : 128-31 doi:10.1684/nrp.2020.0547.
  • Phillips, Cassandra, (2011), « Reaching the “cocobai”: Reconstruction and persons with disabilities in Haiti », FocalCanadian Foundation of the Americas.
  • Ravaud, J. F. (1998). Handicap et emploi : la question des désavantages. In A. Blanc & H.J. Stiker (Eds.), L’insertion professionnelle des personnes handicapées en France (pp. 107-128). Paris : Desclée de Brouwer.
  • Regulus, S. (2020), « Enfants en situation de handicap et justice cognitive. Analyse contextuelle d’un récit de vie », In Le handicap à l’école haïtienne. Résultats préliminaires d’une recherche-action dans le grand Sud d’Haïti à la suite de l’ouragan Matthew, sous la direction de Rochambeau Lainy, chapitre 4, pp. 59-69, Québec : Éditions science et bien commun.
  • Rohmer, O., & Louvet, E. (2011). Le stéréotype des personnes handicapées en fonction de la nature de la déficience. Une application des modèles de la bi-dimensionnalité du jugement social. L’Année psychologique, 111(1), 69-85.
  • WHO (World Health Organization (2001). (Cité par Rohmer, O., & Louvet, E. 2011. Le stéréotype des personnes handicapées en fonction de la nature de la déficience. Une application des modèles de la bi-dimensionnalité du jugement social. L’Année psychologique, 111(1), 69-85).

[1] https://rezonodwes.com/2017/12/15/haiti-situation-des-personnes-handicapees-avant-et-apres-le-tremblement-de- terre-du-12-janvier-2010/

[2] Le 3 décembre 2020 dernier, Journée internationale des handicapés, était placée sous le thème (An n bati yon sosyete dyanm ak patisipasyon tout moun / Construisons une société plus forte et inclusive pour tous). https://rezonodwes.com/2017/12/15/haiti-situation-des-personnes-handicapees-avant-et-apres-le-tremblement-de-terre-du-12-janvier-2010/

[3] https://linkhaitimedia.com/2020/12/04/lexclusion-sociale-des-personnes-handicapees-en-haiti/

[4] « Maladi pa konn tonbe sou pye bwa, se sou moun sa tonbe » est un proverbe haïtien voulant dire que tout être humain peut  tomber malade un jour ou l’autre. Histoire de démystifier le problème.

Nicodem Jean-Baptiste

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