Port-au-Prince, vendredi 6 janvier 2017 [[rezonodwes.com]]– L`ex sénateur et candidat à la présidence, Jean-Charles Moïse, ne décolère pas après la nouvelle de l`extradition de Guy Philippe, faisant pourtant partie d`un camp diamétralement opposé au sien.
Le leader de la formation politique Pitit Dessalines qui avait promis de mener Haiti vers la souveraineté totale, dit condamner la « déportation » d`un citoyen haitien, contrairement au prescrit de l`article 41 de la constitution haïtienne qui stipule qu` « Aucun individu de nationalité haïtienne ne peut être déporté ou forcé de laisser le territoire national pour quelque motif que ce soit. »
Moïse rappelle ses démêlés avec les policiers haïtiens de la CIMO lors de ses combats menés contre l`accord passé en 1997 entre le président René Préval et secrétaire d`état des Etats Unis, Madeleine Jana Korbel Albright, accordant aux autorités américaines certains droits sur le territoire et les citoyens haïtiens.
Il dénonce aussi la ratification par la 50ème législature de la loi sur le blanchiment d`argent qui renforce les capacités d`ingérence des pays étrangers dans les affaires internes haïtiennes et rappelle également les luttes entreprises par le groupe des 6 sénateurs contre des articles se retrouvant dans cette loi. Il conseille aux parlementaires de réviser l`accord de 1997, publié le en juillet 2002 et la loi sur le blanchiment.
Selon Moise Jean-Charles, les américains veulent toujours mettre au pouvoir des gens qui ont un lourd passé afin de pouvoir les utiliser à leur guise. Il demande au peuple haitien de soutenir l`idéal Dessalinien et de voter des gens honnêtes afin que les étrangers ne viennent plus faire ce qu`ils veulent en Haiti au détriment de la volonté nationale.


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