RD|Corruption: un ex-vice-ministre destitué par Abinader pour sa présumée participation « à une structure mafieuse de vente d’armes », clame son innocence

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Le président Luis Abinader, contrairement à son homologue haitien, l’apprenti-dictateur Jovenel Moise, se démarque rapidement de toute personne soupçonnée de corruption. Pour lui, il n’y aurait pas de « rare compétence » inamovible et irremplaçable. Étonnamment, les haitiens ont appris mercredi qu’il existerait encore un Sénat et que son président serait un certain Pierre François Sildor n’ayant jamais levé le petit doigt pour dénoncer les dérives de M. Moise.

Mercredi 23 décembre 2020 ((rezonodwes.com))–L’ex vice-ministre dominicain de l’Intérieur limogé récemment par le président Luis Abinader a été dénoncé pour sa présumée association à « une immense mafia » qui contrôle les ventes d’armes en République Dominicaine.

Victor Polanco, ex-responsable du contrôle des armes et de leur régulation au ministère de l’intérieur et de la police, , qui a été démis de ses fonctions par le président Luis Abinader, s’est rendu mercredi au bureau du procureur général (PGR) pour demander une enquête « et ainsi nier qu’il ait commis un quelconque acte de corruption dans l’exercice de ses fonctions« .

« Nous sommes ici pour nous montrer, parce que nous n’avons commis aucun acte répréhensible« , a laissé entendre M. Polanco, tout en soulignant qu’au sein du ministère de l’Intérieur et de la Police (MIP), il existe une « structure mafieuse » qui, selon ses déclarations, a conduit à sa révocation au sein de l’institution.

M. Polanco a indiqué que depuis sa prise de fonction en juillet dernier, il a dénoncé au ministère de l’Intérieur et à la Police l’existence de la « mafia » et de « l’immense corruption » qui effectue des ventes d’armes à feu.

Il a également nié avoir signé la vente d’un fusil M-16 et a déclaré qu’en un peu plus de quatre mois de mandat, il n’a attribué que trois armes à feu sur instruction directe du ministre Jesus Vasquez, qui est allée à un gouverneur et à un ancien législateur. Ce dernier aurait reçu « deux des trois armes » qui, selon Polanco, lui correspondaient selon la loi.

L’ancien vice-ministre a déclaré que le 2 décembre, il a rencontré la directrice de l’éthique gouvernementale, Milagros Ortiz Bosch, pour demander une enquête, mais n’a reçu aucun appel de sa part.

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