Samedi 24 décembre 2016 (rezonodwes.com).- En Haïti, on se tient tant à sa santé qu’à son avenir. Un pays où les soins de santé ne préoccupent pas trop les dirigeants car ils paraient tous avoir un hélicoptère chez eux pour atterrir à Cuba dans quelques heures. Depuis tantôt dix mois, les centres hospitaliers publics connaissent des moments difficiles caractérisés par de mauvais traitements des lieux et des patients.
Et quelles sont les conséquences ? Plus d’un meurt en conséquence , tous les jours nous pleurons des parents, journalistes, étudiants, professeurs et autres, malheureusement ils ne peuvent pas oser penser à la vie même si l’un d’entre-eux aurait eu la chance d’être transporté dans les lieux qui devraient servir d’hôpitaux.Quel avenir dans un pays où si l’on tombe malade qu’il faut penser à confesser en guise de trouver des soins.
Pourquoi ne pas lancer un cri d’alarme? Pourquoi ne pas marcher pacifiquement pour réclamer de l’Etat de droit en à la santé? Oui nous avons tous le droit à la santé. C’est un droit fondamental, comme l’éducation et l’alimentation, consacré par les articles 19 et 23 de la constitution.
La constitution reconnaît le droit à la santé en établissant l’obligation de l’Etat à << assurer à tous les citoyens dans les divisions territoriales compétentes les moyens pour assurer la protection , l’entretien et la restauration de leur santé>>. Donc il revient à l’Etat de prendre ses responsabilités en vue garantir la santé de tous citoyens haïtiens , de mener une bonne politique de santé au lieu de s’occuper de leur santé éco-politique.
Douvens MASSÉ
Étudiant en Odontologie à l’UEH
Et en management international à QLH business school
Jeûne Député au parlement Jeunesse d’Haiti


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