Dimanche 6 décembre 2020 ((rezonodwes.com))– Par leurs apports technologiques, les satellites et les smartphones ont transformé la physionomie des cartes, radicalement différentes de celles auxquelles nous étions habitués.
Aujourd’hui, la référence absolue en matière de cartographie, c’est le numérique.
L’accessibilité des données, avec la généralisation du libre accès, permet à de multiples agences, organisations et collectivités de réutiliser immédiatement les données relevées pour les adapter à leurs besoins. Les cartes numériques sont aussi collaboratives : grâce à des plateformes participatives, comme OpenStreetMap, chacun peut ajouter une information et améliorer le travail déjà effectué.
Or, la fourniture de services publics repose sur des données géographiques précises, permettant d’apporter aux personnes voulues et en temps voulu, les services dont ils ont besoin. Lors de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, des initiatives de cartographie rapide ont ainsi permis aux agents de santé publique de localiser les foyers de la maladie. Elles contribuent aujourd’hui à ralentir la propagation du nouveau coronavirus.
Cependant aujourd’hui encore, les cartes humanitaires ont des lacunes : plus d’un milliard d’individus dans le monde n’y figurent pas. Leurs habitations, voire leurs quartiers entiers ne sont pas pris en compte dans les bases de données utilisées pour organiser les services aux citadins.
Les cartographes numériques renforcent la résilience en Afrique
Les communautés marginalisées connaissent bien leur environnement — des matériaux de construction utilisés pour les bâtiments aux routes en passant par la capacité des réseaux de drainage — mais les autorités ont souvent du mal à maintenir à jour ce type de données. À elles de collaborer avec les citoyens pour combler ce déficit cartographique numérique.
Depuis le séisme qui a frappé Haïti en 2010, la Banque mondiale et la Facilité mondiale pour la réduction des risques de catastrophe et le relèvement (GFDRR) (a) travaillent avec la communauté OpenStreetMap pour mieux se préparer aux risques de catastrophe et y répondre en s’appuyant sur un réseau mondial de profils diversifiés. À ce jour, les contributeurs à OpenStreetMap ont cartographié plus de 600 millions de points rien que sur le continent africain.
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