Vidéo|Haïti sous l’emprise de la dictature – Atteinte à la liberté de réunion, Jovenel Moise mobilise déjà une force de répression active avant le 7 février 2021

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Article 31 : La liberté d’association et de réunion sans armes à des fins politiques, économiques, sociales, culturelles ou toutes autres fins pacifiques est garantie.

C’est au délégué départemental de l’Ouest qu’il revient la tache ingrate de contourner un article constitutionnel qui garantit tout rassemblement et que ce n’est pas à Bernadotte dans ses radotes d’interprétation de venir avec le contraire.

Article 31.2: Les réunions sur la voie publique sont sujettes à notification préalable aux autorités de police.

minute de réflexion

Mercredi 2 décembre 2020 ((rezonodwes.com))–A 68 jours de la fin de son mandat constitutionnel, l’apprenti-dictateur haitien multiplie les mesure illégales pour tenter de venir à bout des millions d’Haïtiens s’opposant aux velléités du régime Tèt Kale d’instaurer la dictature en Haïti, l’un des pays les plus pauvres au monde et ayant, selon Transparency International, à sa tête l’équipe gouvernementale avec l’indice de perception de corruption le plus élevé de la région des Caraïbes.

Article 31.2: « Les réunions sur la voie publique sont sujettes à notification préalable aux autorités de police », non pas à Bernadotte.

Dans un communiqué laconique signé du délégué départemental de l’Ouest, il est désormais fait obligation aux « organisateurs […] visant à réaliser des activités culturelles…et autres » de lui tenir informer.

M. Pierre Gary Bernadotte qui a malicieusement évité de faire directement allusion aux revendications populaires et des manifestations anti-Jovenel Moise en fin de mandat, a laissé entendre que cette démarche, contrairement à l’article 31-2 de la Constitution, « entre dans le cadre de la mission et attributions du délégué« , qui, pourtant, n’a jusqu’à présent pris position contre les exactions des gangs G9 à Bel-Air. Ceux-ci dénoncés comme des proches du pouvoir, ont, à plusieurs reprises, tué et incendié des maisons tout en forçant des habitants à déguerpir les lieux sans que Bernadotte adopte de concrètes mesures contre ces bandits.

En résumé, la Constitution haïtienne ne reconnaît aucun droit à un délégué de l’Ouest, qu’il s’appelle Richard Duplan, impliqué dans le massacre de la Saline ou autre, d’être consulté avant la tenue de toutes activités y compris les manifestations anti-corruption.

Le décret du 31 mai 1990 évoqué par Bernadotte supplante-il les articles 31 et 31.2 de la Constitution ? Tel est bien le « stratagème » de Jovenel Moise pour porter entière atteinte à la liberté d’association et de réunion lui exigeant de foutre le camp du Palais national, le 7 février 2021 car il est incapable d’apporter du bon, du bien et du beau à cette petite république des nègres traités en parents pauvres par ses bienfaiteurs des profondeurs des ténèbres.

Bien joué Bernadotte. Préfè Edner Day te fè pi plis pase’w !

Par ailleurs, les images d’un groupe d’hommes dans un camp d’entraînement jurant fidélité et allégeance au régime totalitaire de Jovenel Moise, ont fait surface sur les réseaux sociaux. Ils ont répété à satiété « 7 février« , mais le savent-ils que le 7 février 1986 des makouts ne sachant pas encore que « ke makat la kase« , étaient pris au dépourvu en se rendant dans dans les Préfectures ou Délégations ou les casernes des miliciens ? Il y a trop d’incertitudes et c’est pour cette raison qu’on dit que les voileux connaissent par cœur cette version maritime de la peau de l’ours à ne jamais vendre trop tôt.

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