« Jovenel Moise n’entretient avec les Etats-Unis qu’un rapport de maître à esclave », affirme l’ancien parlementaire Abel Descollines, intervenant samedi à Ranmase.
Samedi 28 novembre 2020 ((rezonodwes.com))–Sans citer le nom de l’apprenti-dictateur Jovenel Moise qui détient tous les pouvoirs, sauf celui d’arriver à assurer le bien-être et la sécurité de la population, l’historien-médecin, Georges Michel qui intervenait samedi soir à l’antenne de radio Kiskeya, a déclaré qu’il n’y aucune possibilité pour l’instauration d’une nouvelle forme de dictature en Haïti.
Selon l’ancien constitutionnaliste haitien, même avec l’empressement d’un changement de Constitution, la dictature en 2020 n’est plus possible en Haïti, car « l’international a déployé trop d’efforts pour mettre fin à la dictature des Duvalier en 1986« . Michel a fait allusion aux mouvements déclenchés aux Gonaives le 28 novembre 1985, journée au cours de laquelle 3 jeunes étudiants ont été assassinés par les sbires du régime des Duvalier, un élément déclencheur de la fin de la dictature en Haïti.
Toutefois le point de vue du Dr. Michel ne coïncide pas avec les actes posés par le gouvernement de facto de Joseph Jouthe ayant trouvé un fort appui de la communauté internationale, en particulier du Core Group.
Pas plus tard, vendredi, le CEP-Dermalog mort-né – formé en majorité de mercenaires – intervenant après le Core Group et le ministère de l’Intérieur, a annoncé bientôt la promulgation d’un calendrier d’activités électorales, à coup sûr, pour des partisans et alliés du pouvoir Tèt Kale.