13 novembre 2025
Flash : Fidel Castro inhumé aux côtés de José Marti!
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Flash : Fidel Castro inhumé aux côtés de José Marti!

Dimanche 4 décembre 2016 (rezonodwes.com).- A Santiago de Cuba où les fils ont veillé tout en pleurant la mort de Fidel Castro, les Neuf (9) jours de deuil national arrivent à son terme dimanche à midi. La vie qui s’était arrêtée net, reprend son droit lundi matin. « El Commandante n’est pas mort, il est revenu à Santiago veiller sur nous », raconte au micro de la presse internationale, un cubain attristé par ce départ, pourtant qui ne fut pas brusque. Le vieux briscard est mort de maladie de la vieillesse.




En effet, conformément à ses dernières volontés, les restes incinérés du Père de la Révolution socialiste des Caraibes, sont déposés dimanche 4 décembre 2016, vers 08:30 am, dans un mausolée au cimetière Ifigenia, juxtaposant celui de Jose Marti, qui y repose depuis 1895. Il est le père-fondateur de la nation cubaine. Le départ de Fidel qui est salué, tôt dimanche matin, sous des salves d’artillerie de 21 coups de canon, a réveillé la ville de Santiago qui dormait larmes aux yeux, depuis l’annonce de la mort du leader marxisme, le 25 novembre dernier.

Fidel Castro, mort à 90 ans, en rentrant dans sa gloire éternelle lors d’une cérémonie solennelle et simple, à défaut d’un monument pour rappeler ses premiers jours victorieux vécus en 1959, à Santiago, sera rappelé par son verbe et les idées de « Révolution » dont le frère Raul a promis, samedi soir, de veiller fidèlement. La surprise générale est venue quand ce même samedi 3 décembre, Raul Castro mentionna que Fidel, très critique envers le culte de la personnalité, n’aura à Cuba « aucune rue, aucun monument » portant son nom. Néanmoins, sans l’ombre d’un moindre doute, les empreintes de plus d’un demi-siècle de règne, seront loin d’être effacées.

Pour atteindre Santiago, un parcours long de plus de 1000 km, les cendres de Fidel Castro, ont remonté en sens inverse les routes de la révolution l’ayant conduit à la Havane. Une ville qu’il a transformée dès lors. Comme à Cuba où tout est presque « secret d’Etat » avec un gouvernement qui distille les informations avant de les passer au peuple, à la dernière minute, un changement de protocole est opéré. Les funérailles se font dans la plus stricte intimité familiale. Au dernier voyage del Commandante, la presse ne le suivra plus jusque dans sa demeure éternelle, intimité familiale oblige.




Ainsi termine la journée d’un homme dont les idées de changement ont bouleversé le monde. Il était aimé par ceux qui se voyaient opprimés, incompris et marginalisés, en même temps détesté par ceux qui ne voyaient pas venir un Cuba d’autre genre, d’autre mode de vie, d’autres aspirations. Fidel n’est plus, désormais, il est rentré dans sa gloire éternelle sous l’oeil-témoin des milliers de personnes et des chefs d’Etat ou anciens chefs d’Etat et ou de gouvernement qui tenaient à venir saluer sa mémoire. Un monument d’histoire vient d’être inhumé !

cba

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