CEP-Dermalog mort-né. Les élections ‘bouyi-vidé’ sont « techniquement impossibles » en janvier, a finalement admis Guichard Doré

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Jovenel Moise a déclaré que « kèlke swa lè eleksyon-an fèt se li kap genyen’l« , donc on ne voit plus la nécessité de les organiser. Que le prétentieux dictateur prenne maintenant un décret à la folie et déclare ses partisans et clans vainqueurs. Point barre._ et qu’on foute la paix au brave peuple haitien terré à la maison à cause d’une insécurité programmée et un crime d’Etat perpétré contre un bâtonnier en fonction.

Mercredi 4 novembre 2020 ((rezonodwes.com))–Malgré les pressions de Washington pour organiser des « élections » à la carte-Dermalog en Haïti avant janvier, le conseiller présidentiel Guichard Doré estime désormais que c’est « techniquement impossible« .

Selon M. Doré, détenteur d’un DEA en France et non d’un doctorat, « les conditions de ce processus n’existent pas actuellement, car tous les citoyens n’ont pas encore reçu leur carte d’identité Dermalog et l’institution responsable essaie de la leur délivrer« . Toutefois, le ministre de facto de la Justice dont une licence en Droit est remise en question, a indiqué récemment que l’ancienne carte d’identification nationale n’est plus en vigueur.

Le gouvernement soutient l’Office national d’identification (ONI) pour intensifier la production, la transmission et la distribution des cartes, a révélé Doré, ignorant que des cartes ONI sont fabriquées illégalement en double et triple copie. « Ensuite, les listes électorales devront être préparées« , a poursuivi Guichard Doré, partisan d’un CEP illégal et inconstitutionnel n’ayant pas été assermenté.

« Il y a un temps pour déployer la machine électorale, pour la campagne, il faut être réaliste« , a-t-il finalement reconnu après des semaines de tergiversations et de diversions pour des élections n’inspirant pas confiance à la majorité du peuple haitien.

L’opposition, pour sa part, insiste sur le manque de légitimité du gouvernement pour convoquer des élections et refuse d’y participer, tout en exigeant une administration de transition.

Récemment, des partis et des plates-formes hostiles ont créé une nouvelle structure et exigé la démission du président, qu’ils accusent de corruption et de fomenter l’insécurité par la multiplication des bandes armées.

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