La cité doit édifier la fierté face à cette perfidie hardie qui ose se déifier

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Vendredi 2 octobre 2020 ((rezonodwes.com))– « Comique, ironique, sadique et diabolique, la République noire historique de l’Amérique évolue sous la bénédiction maudite d’un petit faux dieu en deux personnes narcissiques et cyniques : Jovenel et Moïse ».

Haïti n’en peut plus. Que le peuple fier, trop longtemps bafoué, malmené, victime, se fouette les fesses par des tapes salvatrices ! Faut un ultime débarras en lançant dans un ras-le-bol un Aba et une halte-là à cet embarras morose perpétré par des bras de malfrats, de scélérats, de rats et de malandrins politiques métamorphosés en de vrais faux samaritains !

Le défi serait de taille quand on sait que la démocratie est taillée sur mesure selon un agenda politique international deux poids deux mesures qui engendre au cours de la dernière décennie une médiocratie rancie dont la racine est devenue très profonde. Néanmoins, « Vox Populi, Vox Dei »; nul adage n’a été si imperturbable face aux multitudes de turpitudes, vicissitudes, chantages et intimidations, qu’ils proviennent de l’interne ou de l’externe.

Depuis l’installation frauduleuse du pirate à la tête de la patrie pétrie en des coups bas manigancés par des traîtres fils du bercail et des faux-amis de l’externe, la parité, la santé, la sécurité, la beauté, l’équité, l’intégrité et la dignité deviennent un leurre. L’heure est d’autant plus triste que le mensonge effronté et éhonté affronte et triomphe sur la vérité au sein du vécu haïtien qui récusait jadis que n’importe qui posait son cul comme un cocu, un cucul ou un lèche-cul dans son salon immaculé.

Colon ou patron au timon de la nation ou en provenance de chez Tonton Sam, était considéré con, croupion et aliboron de lignée du démon, toute âme de perversion en inadéquation avec les versions sacro-saintes des valeurs intrinsèques. Aujourd’hui, les bonnes mœurs et les coutumes sont inversées pour laisser la place à l’aversion, la perversion, l’inversion, la démoralisation, la désacralisation et la déshumanisation.

Tout se meut, se promeut, s’augure, se configure, s’inaugure, se revigore et se reconfigure en sens inverse, à contre-courant, à contre-pied, à contre-poil, à contresens, à rebours, devant-derrière, de travers, en désordre, sens dessus dessous. Cela doit cesser ! Peuple, élevez vos linteaux, érigez vos boucliers dans la vigilance pour bloquer la bêtise et laisser entrer la sagesse, la science et la conscience dans les salons diplomatiques et dans les axes politiques. Il vient le temps de se sevrer de verser dans le revers pour qu’enfin Haïti respire à pleins poumons.

La machine de la dégénérescence est huilée avec la connivence de l’international
Ennemis de la science et de la conscience, les pervers officiels aux esprits à l’envers ont plongé l’éminence, l’excellence, la luminescence et la magnificence dans la détresse et l’anomie. À se demander perplexe, dans un réflexe et un complexe de fatalité, combien de tonnes d’éponges va-t-il nécessiter à la transition pour nettoyer les écuries d’Augias avant de planifier des élections honnêtes et crédibles, en bonne et due forme, par de bonnes incitations et surtout la promotion d’un climat serein.

Nous ne pouvons nier qu’il sera question d’une économie sans rein à redresser et à revivifier, car lors de ce règne d’ineptie et de cleptomanie, presque rien n’a été administré selon les normes de la prudence et de l’efficience. Les principes ont été reniés et travestis aux dépens d’une dynastie investie de rois et de reines d’un galvaudage innovant inséré dans les atavismes et les mauvaises manies d’avant. Surfacturation, pluri-facturation, perversions, tergiversations, prostitutions, les malversations ont pris une ampleur spectaculaire sous l’empire de la PHTKarisation empirée avec la jovenélisation.

De Martelly à l’ingénieur Moïse, coiffés présidents par les manœuvriers locaux et étrangers, Haïti a connu un passage fulgurant d’une médiocratie excessive à une kakistocratie extrême. La crème de la crème est écrémée au cours de cette gouvernance mazette créée par des êtres démentiels complexés dans une hallucination suprême de « petit faux dieu » qu’il faudrait adorer pour éviter de se casser les dents dans les accidents ou de se faire décapiter par le capitaine rancunier aux « dents fers », menteur comme un arracheur de dents, ayant sous son contrôle des bandits armés jusqu’aux dents qui transforment notre espace vital en enfer.

Le pays tremblote, vivote et gigote dans le carnage et un naufrage sauvage. Les ressources sont gargotées, lamothées et jovenelisées dans des caravanes de bêtises et des projets bananiers de kokoratisation sans précédent. Point besoin de stature, de posture, de triture, de carrure, de lecture ni d’écriture pour siéger aux fauteuils prestigieux de la préfecture, la primature et la plus haute magistrature. La médiocrité, l’inutilité, la frivolité et la risibilité envahissent l’université, la diplomatie, la politique, le législatif, le judiciaire, l’exécutif et toutes les institutions clés de la cité martyrisée.

Notre âme courageuse et curieuse est en peine au regard de ce décor d’ingérence, de déliquescence et de famine infâme où se dégaine des menaces de l’international au profit d’un pouvoir paillasse, vorace et inefficace qui tabasse et efface l’intelligentsia. Perdus dans des encyclopédies, comme Diogène avec nos lampes, nous continuons de chercher en vain à comprendre pourquoi une ambassade s’érige en une crieuse qui déploie sa gorge pour nous demander d’ouvrir nos gueules afin d’avaler la couleuvre astronomique venimeuse des élections Dermalog frauduleuses dès l’œstrus. A l’œil nu, le CEP épouse déjà la caricature d’un fœtus difforme, méforme, cuculiforme, falciforme, hors-norme, ne bénéficiant d’aucune légitimité ; ce qui risque de nous plonger dans une crise multiforme énorme.

Au prisme de la logique et de la dialectique, cet impair antipatriotique est synonyme d’un cataclysme institutionnel. Personne ni aucune institution de vigie n’est en mesure de vérifier si les nouveaux patronymes et matronymes constituant l’acronyme électoral ne sont pas des pseudonymes empruntés pour faciliter la mission du crime électoral de ce régime de l’abîme avec plus de facilité. Mes adieux anticipés à ce CEP mort-né engendré in vitro au laboratoire Dermalog de manière prématurée, sans assistance médicale appropriée.

Remarquons que ce CEP infécond – fécondé dans l’anonymat, en dehors du débat législatif et des références constitutionnelles, avec des anonymes et des « cons sans temps » confortés par des condescendants locaux et internationaux – est monté pour consumer du temps, de l’énergie et les maigres ressources de la cité dans la vanité, la légèreté et l’indignité. Ce sont des coups bas, des pas et contrepas en contrebas pour huiler les stratagèmes de procrastination et de tergiversation qui ne peuvent sauver ces épaves d’un trépas évident au 7 février 2021. Alea Jacta Est !

Pourquoi les élections Dermalog seraient une invitation à un dîner de cons.
Comme un martien, Martine fit irruption dans un jupon d’espion dans le projet démagogique du Dermalog et elle mentira au Sénat comme un démagogue pour tenter en vain de lessiver son image bousillée. Comme un éléphant géant, Lafontant talonnât l’électorat en jurant que sa clique politique sans cœur et sans tête détient ce pouvoir pour cinquante ans.

Sans gêne, dans la peine, la déveine et une pénible haleine à sectionner les veines, un pyromane de l’équipe cleptomane, érotomane, mégalomane et malsaine en renne a dégainé en pleine onde, dans une sérénité anxiogène, l’un des discours les plus pathogènes, pyrogènes et criminogènes de la décennie de la gouvernance mazette lacrymogène. A titre de commissaire de la CNDDR , monsieur Jean Rebel Dorcénat déconnât : « Nous sommes plus que des alliés de la nouvelle famille G9 et Alliés « Manyen Youn, Manyen Tout »; nous nous sommes fraternisés par les liens du sang présidentiel ».

A qui veut l’entendre, aveugles, sourds ou muets, personne ne saurait détacher nos fesses pour nous déguerpir de cette bulle officielle badigeonnée de répugnance. Car, après Dieu, c’est nous, s’enivra et s’énerva dans un blablabla de « programme de Leader communautaire » le maître à penser aux pensées insensées installé à l’hypophyse de la plus noble institution du pays.

Ivre, sévie, sans visée, la vie se vit, se nourrit et se vivifie dans la survie sans vie et des épanchements de synovie. De vive voix, de visu, au su et au vu des bossus, des sangsues, des corrompus et des faux-amis, la barque coule, la foule roulée dans la boue roucoule pendant que se soûlent, se défoulent et tourneboulent des bandits à découvert et en cagoule sous la protection divine d’un soulard, un renard et un pillard au gouvernail des affaires décisives de la cité chavirée.

Dans le dos de la présidence crochue, fichue, infichue et déchue, des lecteurs thuriféraires, conseillers experts en des lectures farfelues, partent en mission impossible pour tenter en des acrobaties périlleuses de déformer les textes de la constitution à l’avantage d’un statuquo caduc et décrié. La platitude intellectuelle se met au service de l’imposture et la sinécure officielle ; nous assistons à une véritable descente des estrades prestigieuses vers un désastre scandaleux.

Ne pas flancher devant les machinations ; que la lumière luise!
Tout pour le tout, un contre tous, le maniaque, insomniaque et paranoïaque du butin Petrocaribe manie ses mawozos et anime sa marine secrète pour nous mariner dans la farine et nous livrer à la Barbecue. Les investigations révèleraient que la suite de crimes sans mercis se situe dans le site du pouvoir. Les imposteurs continuent de s’imposer en des postures d’impostures pour faire la planche dans les eaux douces du trésor public quitte à ce que la population rate sa planche de salut en se faisant clouer entre les quatre planches. L’heure est triste, car les tirs et les accidents promis lors du pèlerinage du Pèlerin déchu ciblent des tris sélects d’une société dévalisée de ses belles têtes.
Décidément, aux salons des axes régaliens, il faut du linge propre qui rime avec la ligne de mire pour éviter la « Dorvalisation » du peu de cerveaux et de beaux-esprits qui restent au bercail et qui s’attèlent à sortir la tête du pays de l’eau sale et de ce décor apocalyptique abyssal généré par la médiocrité colossale de cette clique politique sadique et impudique.

Malheureusement, les agendas de l’international ne sont pas harmonisés avec ceux du peuple cloîtré dans un décor miséréré qui réclame justice sociale, éducation, travail, santé, sécurité et stabilité. Au lieu de préserver les acquis démocratiques, on constate dans la honte et la tristesse que la médiatrice internationale décimerait à dessein l’image et la stabilité de notre nation qu’elle baptise dans le pharisaïsme de sœur et d’amie. A l’instar des pratiques sanguinaires de l’esclavage, l’hypocrisie étrangère trouvera également son bouchon.

Une unique option s’impose pour échapper de ce contexte cynique et inique ; il revient à la population courageuse de prendre son destin en main en prenant son bâton pèlerin pour chasser la perse et l’herpès dans la sphère publique.

Carly Dollin
carlydollin@gmail.com

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