Vendredi 11 novembre 2016 (rezonodwes).- La pauvre Hillary Clinton n`est pas au bout de ses problèmes!
Après ses deux échecs à la présidentielle américaine, saupoudrés de démêlés avec le FBI pour une affaire d`emails à relent de scandale, l`ex première dame voit se dessiner devant elle un avenir assez sombre avec la dernière sortie d`un des plus proches conseillers de son ancien rival, l`ex maire de New-York, Rudy Giuliani.
Hier jeudi 10 novembre, Giuliani, pressenti pour devenir ministre de la justice dans le prochain gouvernement de Donald Trump a évoqué, sur la chaîne de télévision CNN, la possibilité de lancer des poursuites judiciaires contre l`ex sénatrice en raison d’agissements présumés frauduleux liés à la fondation Clinton.
Cette déclaration de l`ancien procureur, adepte d`une justice égale pour tous, est de nature à enlever le sommeil à la candidate malheureuse qui ne s`est pas encore remise de l`amère défaite du mardi 8 novembre.
Créée en 1997 par Bill Clinton, à la fin de son premier mandat présidentiel, cette fondation à but humanitaire, philanthropique et écologique a collecté plus de 500 millions de dollars en 10 ans grâce à des donations de plus de 200 000 donateurs provenant essentiellement de contributeurs étrangers.Le fonctionnement de cette fondation donne lieu régulièrement dans les médias américains à des soupçons de conflit d’intérêt et à des interrogations sur les motivations des donateurs
Le Washington Post a révélé en février 2015 que la fondation Clinton avait reçu en 2010 un don du gouvernement algérien de l’ordre de 500 000 dollars sans avoir demandé l’aval du bureau fédéral chargé des questions éthiques comme cela avait été convenu dans la charte éthique de l’administration Obama.
Donald Trump, de son côté, a accusé sa rivale démocrate à la présidentielle de s’être adonnée à une forme de « corruption » digne « du tiers-monde » par le biais de la fondation Clinton. www.rezonodwes.com