Le MTPTC n’a pas pu présenter à la Cour une preuve solide justifiant les dépenses consenties et le degré de réalisation du projet. La documentation transmise à la Cour par le MTPTC dans le cadre du projet ne contenait pas toutes les factures et tous les décomptes y relatifs, lisons-nous dans le dernier rapport de la Cour des Comptes sur la dilapidation des fonds de Petro Caribe.
D’après les documents mis à la disposition de la Cour, le contrat était conclu de gré à gré entre le MTPTC représenté par Jacques Rousseau, ministre et la firme BUTECO S.A représentée par Cyrille Louis.
le pouvoir tèt kale 1 a réuni autant d’argent que possible pour vendre en 2015 Jovenel Moise et son audacieux projet banann, ki pat kanpe sou anyen di tou
Samedi 26 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Le MTPTC n’a pas pu présenter à la Cour une preuve solide justifiant les dépenses consenties et le degré de réalisation du projet. La documentation transmise à la Cour par le MTPTC dans le cadre du projet « Rénovation urbaine dans le Nord-Ouest (11.7 kms) Port-de-Paix & Môle Saint-Nicolas » ne contient pas toutes les factures et tous les décomptes y relatifs.
La Cour en procédant à l’examen du projet, a indiqué qu’il en est ressorti que celui-là a été financé par une résolution prise en Conseil des ministres le 21 décembre 2012 pour un montant de $US 7,000,000.00. Toutefois, plus de la moitié de cette somme $ US 3,559,191.69 avait été désaffectée à la suite d’une résolution votée en Conseil des ministres le 15 avril 2015. Conséquemment, les ressources finales disponibles pour la réalisation du projet s’établissaient à $ US 3,440,808.31. Voilà donc un signe d’amour de PHTK pour la population du Nord’Ouest.
Après analyse du financement du projet, la Cour des Comptes qui est dans l’œil du régime du prétentieux dictateur Jovenel Moise depuis jeudi, estime que « le principe de désaffectation en soi ne respecte pas les bonnes pratiques en matière de gestion de projet et peut avoir un impact négatif sur la mise en œuvre de celui-ci ».
Par ailleurs, a fait remarquer la Cour, les travaux sur les ordres de décaissement ont permis de montrer que $ US 3,440,808.31; équivalant à HTG 153,056,984.20; avaient été transférés par le BMPAD, à partir des fonds disponibles sur le compte du MTPTC, en passant par le Compte Spécial du Trésor pour le Développement (CSTD) géré par Wilson Laleau, du Ministère de l’Économie et des Finances.
Mise à part l’enveloppe budgétaire allouée à la réalisation de ce projet, a poursuivi la Cour des Comptes et du Contentieux Administratif, le MTPTC ne lui a pas fourni les données sur la conception du projet: pas d’évaluation des besoins, pas d’estimation des coûts, aucune information relative à la description des travaux, etc.