La situation se corse devant le Commissariat de Pétion-Ville. Le Commissaire divisionnaire Paul Ménard ne lésine pas sur ce qu’il sait faire de mieux : l’utilisation des gaz lacrymogènes et l’arrosage des manifestants avec de l’eau « graté« .
Lundi 14 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Le régime autoritaire de Jovenel Moise qui n’a encore publié aucune note sur les violents incidents enregistrés samedi dernier, est confronté lundi à une nouvelle série de revendications policières.
En effet, comme préalablement annoncé, des policiers affiliés au groupe Fantômes 509 sont passés de la parole aux actes en gagnant les rues tôt lundi matin pour exiger du régime la libération d’un policier enfermé, selon eux, illégalement au pénitencier national.
Bilan partiel. Un correspondant de presse sur place a signalé l’incendie d’un engin à moteur appartenant au Service de l’Etat, au niveau du morne Lazarre, et selon cette même source, les occupants du véhicule ont été gentiment invités par les policiers en rébellion, à y descendre avant de l’incendier.
La situation allait se corser au niveau du Commissariat de Pétion-Ville, des policiers fidèles au régime apparemment et sous ordre de Paul Ménard ont lancé des gaz lacrymogènes en direction des policiers de Fantômes 509 se donnant pour objectif de se transporter jusqu’à Pèlerin 5.
Rezo Nòdwès a également appris que des unités spéciales de la PNH, incapables de protéger le 28 août dernier Me. Dorval contre toute forme de violence physique, se trouvent pour l’instant cantonnées à l’entrée de Pèlerin 5.

