Sommes-nous en droit de nous demander à quelle école de gestion et d’administration ont été formés les petits prétentieux hauts cadres du régime Tèt Kalé, responsables en majeure partie de la mauvaise gestion et dilapidation des fonds de Petro Caribe.
$ 8,092,917.85 pour le développement des Infrastructures de l’Île à Vache, une question que Stéphanie Villedrouin devrait répondre un jour dans le cadre d’une enquête sérieuse sur la dilapidation des fonds de Petro Caribe.
Aucun avis de la CSCCA sur 5 des 14 contrats analysés touchant le «Plan spécial de Côtes-de-Fer»
Dimanche 13 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–De grandes irrégularités aux natures administratives ont été relevées par la Cour des Comptes, dans la gestion de Stéphanie Dubousquet Balmir Villedrouin, lors de son passage au ministère du Tourisme sous l’administration Martelly-Lamothe.
A l’analyse des plans de projets estimés à $ 17 584 094.19 sous la direction de Villedrouin, la ministre-vedette du régime PHTK 1, « des dossiers incomplets et mal archivés des projets analysés venaient à manquer dans les documents obtenus » a révélé la CSCCA dans son 3ème rapport rendu public à la mi-août. « Soit les décomptes progressifs, les factures, les documents relatifs à la réception provisoire, au cahier des déficiences et à la réception définitive« , ont disparu des dossiers du MTIC, ont affirmé les Commissaires qui s’étaient retrouvés dimanche dernier dans les visières de Jovenel Moise, un indexé dans la dilapidation des fonds publics.
Des fonds pour des projets financés et mis en œuvre sans aucune évaluation préalable des besoins et des coûts, ont été débloqués. C’est le cas notamment, selon la Cour, des travaux de construction entrepris dans le cadre du « Plan spécial de Côtes-de-Fer » et ceux entrepris dans le cadre du « Sous-projet de rénovation urbaine de Jacmel« .
L’absence de nombreux documents soutenant les diverses transactions effectuées dans le cadre de l’exécution des cinq (5) projets mis en œuvre par le MTIC sous la direction de Mme. Villedrouin, soulève de nombreux doutes. Un fait scandaleux qui a attiré l’attention de la Cour est le « décaissement de l’avance de démarrage supérieur à 30% dans six de quatorze (14) du « Plan spécial de Côtes-de-Fer » »
L’ intraçabilité des documents prouvant les prélèvements de 2% d’acomptes provisionnels dans dans les quatorze (14) du « Plan spécial de Côtes-de-Fer », et le développement des infrastructures de l’Ile-à-Vache » ont permis à la Cour de conclure que toutes « ces irrégularités ont causé préjudice au projet et à la communauté » et au pays en général, d’autant plus qu’aucune trace des retenues de 20% (Impôts sur le revenu) qui ont été prélevées sur les versements effectués à la firme PWC n’a pu être suivie.