Quand l’incompétence et la domesticité du Commissaire Ducarmel fragilisent au départ le dossier de l’assassinat de Me. Dorval!

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billet de la rédaction

Il est compliqué de se vendre avec un air emprunté.

De la même façon que Jouthe a fait libérer les 5 policiers de l’UDMO, samedi, pou pa lage nan mounda gouvènman an paseke yo gen za’m, c’est exactement de la même manière que les ordres seront donnés pour classifier les résultats de toute éventuelle organisation des élections-Dermalog, selon les critères préalablement établis dont le CEP-Dermalog constitué de mercenaires aura exactement la charge d’exécution.

Samedi 12 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Sous quel prétexte le Commissaire du Gouvernement pose encore des actes de procédure dans le cadre du dossier de l’assassinat de Me. Monferrier Dorval ?

Une question que l’intervention du Grand Justicier de la République Joseph Jouthe serait en droit de répondre après son “ordonnance verbale et suspicieuse” de libération des 5 policiers UDMO qui auraient été arrêtés arbitrairement et placés illégalement sous les ordres d’un Commissaire du Gouvernement ne sait absolument pas ce qu’il fait et ne connaît en rien les limites de sa compétence.

Tout Magistrat sérieux et indépendant qui, en traitant ou appelant à traiter un dossier, sa première réaction est de constater : “ si la loi lui confère cette compétence.”

Ducarmel agit comme s’il était dans une ligne de fourmis

L’on comprend mal que Ducarmel qui devrait être encore en formation dans une école de droit pour apprendre les “b à ba” de la fonction du Parquet : “ la compétence et les attributions “ d’un Magistrat pendant à mettre en mouvement et exercer l’action publique se retrouve au Parquet! Quelle ironie du droit!

Me. Gabriel Ducarmel a-t-il pris le temps en lançant ce mandat hors de sa compétence à l’encontre des cinq (5) policiers de l’UDMO, de s’interroger sur l’opportunité des poursuites de son action ?

La réponse est non?

À rappeler qu’en matière de flagrance, le délai et les actions du Commissaire du Gouvernement ne dépassent pas les 48 heures et ne doivent “en aucun cas d’exception” dépasser le temps prévu par l’article 26 de la Constitution de 1987.

Après plus de deux (2) semaines suivant l’assassinat crapuleux et révoltant d’une compétence en matière de droit que fut le Bâtonnier Dorval, Monsieur Gabriel Ducarmel garde le dossier encore dans les tiroirs oubliant ainsi qu’en matière pénale, la procédure est stricte d’application.

Peut-on demander à un aveugle de lire à haute et intelligible voix ou à un sourd muet de réciter les dispositions de la Constitution haïtienne qui protège le “droit à la liberté individuelle”?

Pour qui, Ducarmel se prend-t-il, dans le cadre d’un tel dossier?

  • la caisse de résonance d’un pouvoir qui assassine et tue!

Dans toute école de magistrature la première notion morale et civique de responsabilité que l’on apprend aux “élèves magistrats” qu’ils ne doivent pas et ce, en aucune circonstance, prendre des décisions qui auraient pour effet immédiat : “ des cassures , des incendies , et autres catastrophes “. Même lorsque la loi les aurait autorisé… et dans ce cas, CG agit sous la dictée de l’Exécutif qui a les bras liés dans le cadre de cet assassinat d’état.

Autre petite leçon qui ne suit pas l’incompétence des Parquetiers de Port-au-Prince, mais qui fait le rappel : “qu’en matière de crime, le Commissaire du Gouvernement ne peut que requérir une information du Juge d’Instruction “. Nul magistrat ne peut en dehors de la loi et des prescriptions du droit, exercer une compétence non prévue et préalablement attribuée et établie! Nul!

Nous ne sommes pas en train de justifier les dégâts des policiers de l’UDMO face aux manquements de Ducarmel… Cela aurait pu être réglé autrement ! Un réquisitoire d’informer ou supplétif pourrait en être de la partie… dans une instruction respectant les dispositions du Code d’Instruction Criminelle. Il semblerait que le pouvoir Moise/Jouthe veuille créer ou inventer de nouvelles procédures pénales comme ce fut le cas pour le décret hors d’usage sur le Code Pénal du 24 juin 2020.

Aucune diversion ne peut être admise voire tolérée dans cet assassinat!

Pourquoi les avocats de renom du barreau de Port-au-Prince se taisent jusqu’ici, face aux dérives du Parquet sur les actes de procédure et sur les manipulations diverses du Pouvoir Moise/Jouthe? Autant qu’on sache que le portable de Me. Dorval se trouverait dans les lieux du Palais National quelques heures après son assassinat. La confrérie, existe-elle encore?

Le cynisme des vivants vis à vis des morts dans une Haïti où l’incompétent Jovenel Moise est devenu Président. Toute hypothèse est de droit dans cette enquête qui fait péter le système républicain où la justice protège les forts-criminels et condamne les faibles-compétents.

Nous assumons la réplique du droit même en absence de responsabilité des Autorités du CSPJ qui ne font que jouir les privilèges attachés à leur fonction – leur silence démontre clairement leur assujettissement à un Pouvoir Exécutif qui viole impunément tous les principes de droit de la République. Ils s’y complètent.

Jouthe Joseph a-t-il aussi la compétence d’ordonner à la justice de libérer des prévenus (5 policiers de l’UDMO) en dépit que l’arrestation de ces derniers aurait été faite en dehors des compétences et attributions d’un Ducarmel qui n’est autre qu’un valet du régime répressif au service des gangs mafieux de toute sorte ? Entre ceux qui parlent sans savoir et ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent, on ne sait vraiment plus quoi penser. Entre-temps, la République languit et l’une de ses meilleures têtes vient de disparaître.

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