C’est exactement à ce carrefour que l’opinion publique attendait les interventions des serviteurs zélés du pouvoir qualifié de plus corrompu de la Caraïbe, selon un rapport de Amnesty International.
Qui s’excuse s’accuse ! Quiconque reste indifférent s’accuse!
Ce monde immonde méprise la justice
Il encense les crimes et l’injustice
Mardi 8 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Me. Ducarmel Gabriel a invité Me Eddy Paul Fleurant à prouver, selon lui, « ses allégations« , alors à ce que l’on sache, le Commissaire du Gouvernement serait un analphabète en matière de communication et de technologie moderne de dernier cri pour arriver à bien comprendre le fonctionnement d’un système GPS américain ou de la satellite de navigation Galileo.
Sans avancer les moindres détails technologiques pouvant expliquer son intervention sur la nette impossibilité de retracer le portable de Me. Dorval, dans l’entourage de l’apprenti-dictateur Jovenel Moise, assis dans sa tour d’ivoire au Palais National, le commissaire du gouvernement ai de Port-au-Prince, Me Ducarmel Gabriel a désapprouvé l’un des avocats du Barreau de Port-au-Prince.
Me. Eddy Paul Fleurant a évoqué le week-end dernier, que deux de ses confrères, grâce à la technologie aidant, ont pu retracer le portable – mystérieusement disparu – du Bâtonnier Monferrier Dorval, assassiné le vendredi 28 août. L’appareil, sans l’emploi du conditionnel, a été localisé au lendemain matin au Palais national, non loin du carré du président de la République.
Le chef du Parquet de Port-au-Prince, pour venir à la rescousse du régime autoritaire de Jovenel Moise et tenter d’orienter l’enquête de façon intéressée, a souligné que « tout fait avancé doit être prouvé » sans pour autant évoquer la nette impossibilité pour que de tels faits aient effectivement lieu. Il s’est simplement contenté d’indiquer que ces allégations sont infondées, sans consulter l’avis d’un expert en communication et ingénieur en électronique.
Dans le même temps, M. Gabriel, toujours sur la défensive, a nié que des enquêteurs de la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) fassent l’objet de menace de la part des individus non identifiés. Dans l’intervalle, il a révélé que l’enquête progresse et dans un futur proche, les conclusions de l’équipe en charge de l’investigation seront connues. Rezo Nòdwès revient mercredi sur cet aspect.
Parallèlement, le CG a réprouvé les rumeurs faisant état d’une récupération politique du dossier tentant de faire croire que le systême judiciaire haitien en bancale, marche comme sur des roulettes. Me Gabriel avance que les deux policiers autorisés à sécuriser la scène du crime ont été auditionnés et leurs dossiers seront renvoyés par devant un magistrat instructeur pour les suites utiles.
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