21 décembre 2025
Évasion/Arcahaie : Les dominicains renforcent la sécurité sur la frontière
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Évasion/Arcahaie : Les dominicains renforcent la sécurité sur la frontière

Renforcement de la présence des militaires dominicains à la frontière, suite à l’évasion samedi, d’une centaine de prisonniers armés de la prison de l’Arcahaie. La plupart seraient d’anciens trafiquants de drogues et kidnappeurs.

Santo Domingo, dimanche 23 octobre 2016 (rezonodwes).- Les dominicains ont renforcé dimanche soir la surveillance militaire à la frontière dominicano-haitienne pour empêcher que des évadés de la prison de l’Arcahaie, traversent la frontière.




Le ministre de la Défense, le lieutenant-général Ruben Paulino Sem, a passé des instructions formelles à l’Armée (Ejército de la República Dominicana) et au Corps Spécialisé de Sécurité Terrestre à la Frontière (Cesfront), d’accroître la surveillance dans tous les points d’entrée et de contrôle sur la frontière entre les deux pays.

Le général Paulino Sem a clairement indiqué que cette mesure préventive est prise pour empêcher que des fugitifs de la prison de l’Arcahaie, tentent d’entrer illégalement en République Dominicaine par l’un des points frontaliers. Les autorités dominicaines ont craint également que certains des prisonniers pourraient chercher à fuir Haiti vers la République Dominicaine et de là se déplacer vers d’autres destinations en utilisant une fausse identité.




« Nous autres, du moment où nous avons reçu l’information, nous avons immédiatement recommandé à nos agents de sécurité, d’intensifier les contrôles aux points d’accès », a poursuivi dimanche, le ministre dominicain de la Défense. Il a précisé, en outre, qu’il « sera impossible pour que l’un de ces prisonniers, avec un tel dispositif de sécurité établi, de franchir la zone ».

Selon les dernières informations, la Police, toujours à la trousse des évadés de la prison de l’Arcahaie, poursuit activement dimanche les activités de recherches tout en établissant plusieurs périmètres de sécurité à l’entrée de Port-au-Prince. Les rapports établis sur la liste des prisonniers en cavale, plus d’une centaine armés et considérés dangereux, indiqueraient que la plupart d’entre eux purgeaient des peines pour des crimes de droit commun, de trafic illicite de drogue, des cas d’enlèvements et autres actes criminels violents.



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