27 juillet 2024
Silence des dirigeants haitiens sur le « 186è Anniversaire de l’Abolition de l’Esclavage », malgré le rappel des faits par CARICOM en notre faveur
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Silence des dirigeants haitiens sur le « 186è Anniversaire de l’Abolition de l’Esclavage », malgré le rappel des faits par CARICOM en notre faveur

Caricom plaide pour une compensation des dommages causés aux communautés indigènes et d’origine africaine dans les Caraïbes pendant la période de colonisation, qui a provoqué le sous-développement des nations de cette zone géographique.

La Caricom exige que les pays colonisateurs tels que le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et le Danemark présentent leurs excuses pour les années d’oppression et de discrimination à l’encontre des peuples des Caraïbes, avec le soutien des Nations unies.

Dimanche 23 août 2020 ((rezonodwes.com))–Les actuels dirigeants haitiens qui ont toujours jusqu’ici évité de se prononcer publiquement sur la restitution par la France de la lourde dette payée par Haïti pour la reconnaissance de son Indépendance, ont également passé dimanche sous un silence complice la célébration de la Journée Internationale du Souvenir de la Traite des Esclaves et de son abolition.

Aucun membre du régime de facto d’Haïti constitué 100% de Noirs, fils d’anciens esclaves, n’a daigné appuyer la déclaration de Caricom, même par un simple tweet, à l’occasion du 186è anniversaire de l’abolition de l’esclavage.

« La Caricom plaide en faveur de la justice pour les pays concernés après des siècles d’esclavage« , même si les leaders haitiens ne se sont pas ouvertement prononcés dimanche sur la question alors qu’ils devaient être les premiers en dignes héritiers fils de Dessalines à aborder le sujet.

La Communauté des Caraïbes (Caricom) appelle dimanche, à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, à une justice réparatrice pour ses pays membres après des siècles d’esclavage et de racisme perpétrés par plusieurs anciens États colonisateurs en Europe et en Amérique du Nord.

A travers sa Commission des Réparations (CRC), le bloc régional a plaidé « pour une compensation des dommages causés aux communautés indigènes et d’origine africaine dans les Caraïbes pendant la période de colonisation, qui a provoqué le sous-développement des nations de cette zone géographique« .

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