Rubrique : le décryptage des derniers chapitres du plus grand crime financier jamais perpétré en Haïti.
Lundi 17 août 2020 ((rezonodwes.com))–Le haitiens patriotes, probité intellectuelle oblige, ne finiront peut-être jamais de remercier les parlementaires, notamment le Sénateur Youri Latortue, pour l’initiative de revenir sur les dépenses effectuées avec les fonds de Petro Caribe.
Il se révèle aujourd’hui que l’Etat d’Haïti est dirigé par des présumés corrompus qui doivent tôt ou tard des comptes à la Nation.
Dans le dernier document de plus de 1050 pages publié lundi par la Cour des Comptes sur la dilapidation des fonds de Petro Caribe, nous n’avions encore rien lu sur le désastre économique d’Haïti que Michel Martelly, Laurent Lamothe, Wilson Laleau, Jovenel Moise, Jean Max Bellerive… et autres partenaires du cercle d’appauvrissement d’Haïti, pour ne citer que ceux-là, ont entraîné le pays.
C’est la corruption sur toute la ligne. Dommage que les institutions ULCC et UCREF n’existent que pour bien s’assurer que les opposants au régime PHTK soient mis hors d’état de nuire.
A travers le volume III du rapport de la CSCCA, les habitants de Terrier Rouge sont finalement au courant lundi que 18,252,446.00 Gourdes ont été débloqués pour des travaux d’électrification de leur commune.
Toutefois, le régime PHTK Martelly-Lamothe n’a pas exécuté les travaux malgré le décaissement complet du montant alloué au projet, a constaté la Cour.
Dans ce chapitre de corruption touchant directement l’Électricité d’Haïti, « la CSCCA a constaté des irrégularités ayant causé préjudice au projet et à la communauté » alors que l’apprenti-dictateur Jovenel Moise parle de développement et de progrès économique sans qu’on puisse arriver à demander des comptes aux principaux dilapidateurs des fonds de Petro Caribe.
A l’ULCC d’informer maintenant la nation sur le circuit parcouru par les 18 252 446.00 de gourdes tirées du trésor public ? Le constat : Terrier Rouge est toujours plongé dans le noir quand vient la nuit. ULCC, montrez que vous êtes encore utile.
Recommandations adressées aux Institutions publiques auditées par la CSCCA :
Diligenter des enquêtes internes afin de déterminer la possibilité de recouvrer des sommes auprès des firmes et des administrateurs des fonds publics notamment, dans le cas des irrégularités ayant causé préjudice à la communauté : favoritisme dans l’octroi des contrats, décaissements non justifiés, retenues de 2% à la source (impôt sur le revenu) sur les acomptes provisionnels, mais non versés à la DGI.
