Le gouvernement a annoncé que des demandeurs d’asile ayant travaillé dans le secteur sanitaire pourront obtenir le statut de résident permanent, mais n’a pas précisé combien de personnes seront touchées par cette mesure, qui est exceptionnelle. Mais l’on sait que bon nombre vivent au Québec; plusieurs seraient originaires d’Haïti
Vendredi 14 août 2020 ((rezonodwes.com))– — Les autorités canadiennes ont confirmé vendredi que des demandeurs d’asile ayant travaillé dans le domaine de la santé durant la pandémie de coronavirus pourront obtenir le statut de résident permanent au pays, sous certaines conditions.
Pour sa part, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) a confirmé la mise en place prochaine au Québec d’un nouveau programme d’immigration qui permettra aux demandeuses et demandeurs d’asile ayant donné des soins directs aux patients et aux personnes aînées depuis le début de la crise sanitaire de s’établir au Québec de façon permanente.
Ainsi, ceux qui attendent une décision quant à leur statut de réfugié et qui ont été déboutés pourront se prévaloir de ce programme, s’ils satisfont aux conditions de sélection.
Il est prévu que pour pouvoir être sélectionnées dans le cadre du programme, elles devront notamment avoir acquis au Québec au moins six mois d’expérience professionnelle dans l’une des professions admissibles, dont au moins 120 heures entre le 13 mars 2020 et le 14 août 2020, dans un établissement de santé public ou privé ou pour une entreprise d’économie sociale ou privée en aide à domicile.
Les membres de la famille de la demandeuse ou du demandeur d’asile qui sont avec lui au Canada pourront être inclus dans la demande.
La date d’entrée en vigueur de ce programme sera communiquée ultérieurement.
Le ministère n’a pas précisé combien de personnes seront touchées par cette mesure, qui est exceptionnelle. Elle ne vaut que pour la COVID et pour les dossiers actuels. Mais l’on sait que bon nombre vivent au Québec; plusieurs seraient originaires d’Haïti.
La ministre Girault, quant à elle, a précisé que le programme s’adressera spécifiquement à ceux qui ont dispensé «des soins directs aux patients et aux aînés» — ce qui exclut, par voie de conséquence, les préposés à l’entretien ménager, aux cuisines ou à la sécurité.