minute de réflexion
Définitivement, l’apprenti-dictateur Haïtien a besoin d’aller se faire voir ailleurs, car en pleine évolution de la démocratie et de l’alternance politique à travers le monde, en cette deuxième décennie du XXIeme siècle, aucun citoyen Haïtien conséquent ne serait prêt à accepter que l’héritage de Dessalines soit retrouvé entre les mains d’un traître à la Patrie, et par-dessus tout, un incompétent indexé dans des actes de corruption, de crimes et de blanchiment d’argent et qui, entre autre, s’est illustré comme une nullité en matière de gestion et de bonne gouvernance d’un pays.
Lundi 20 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–L’ actualité du lundi matin devrait déterminer dans les prochains jours la vie socio-politique en Haïti avec cette surprenante déclaration de l’apprenti-dictateur Jovenel Moïse, piqué par on ne sait quel virus pour arriver, avec un masque virtuel recouvrant tout son visage, à tenir de tels propos désobligeants anti-démocratiques, constituant une insulte et un affront à la justice et aux luttes contre la fin de la corruption et de l’impunité. Le petit prétentieux « président à vie », et usurpateur de titre, doit tout de même se rappeler que nous ne sommes plus au temps des années 1957 et 1964 quand le dictateur François Duvalier se fit élire « président à vie » pour le plus grand malheur actuel du pays.
Rezo Nodwès ne sait pas exactement à quelle occasion Jovenel Moise eut à faire cette déclaration mais peut confirmer l’authenticité de la vidéo dans laquelle le président inculpé de blanchiment d’argent a déclaré qu « À qui veut l’entendre, plus jamais yo pap ka pran pouvwa sa a nan menm’l ankò« . Jovenel Moise qui n’a tiré aucune leçon de la journée du 7 février 1986, s’est probablement mis en tête que les mitrailleuses de ses gangs G9 peuvent régler tout le problème oubliant totalement l’existence de La Haye.
Et voilà bien une déclaration d’un homme dont les principaux conseillers ainsi que son premier-ministre de facto, ont cherché à tout mettre en œuvre pour faire comprendre le bien fondé de l’organisation éventuelle des élections « crédibles et honnêtes » pour renouveler le personnel politique. Jovenel Moise a vendu la mèche et a donné raison à son ex-conseiller Reynold Georges dénonçant sa volonté avec l’appui des gangs d’arriver à instaurer une dictature de bandits armés en Haïti. Mais pour combien de temps ?
L’ambassade des États-Unis en Haïti, l’OEA, l’ONU (Binuh) auraient-ils donné à Jovenel Moïse la bénédiction de l’instauration d’une nouvelle forme d’une dictature masquée en Haïti alors qu’au Venezuela, Nicolas Maduro est poursuivi pour ce genre de tendance qu’il aurait développée depuis sa réélection de manière dite « frauduleuse », selon ces entités ? Pourquoi tant de haine envers les Noirs d’Haïti ?
Jovenel Moise s’adresserait-il à Michel Martelly ou d’un coup Haïti était-il devenu sa propriété privée – chan bannan rabi Agritrans li yo – avec le droit de désigner son propre successeur ? A noter qu’environ 200 haitiens sont morts par balle au cours du premier semestre de l’année 2020, selon la Commission Justice et Paix, combien d’autres le seront-ils dans les mêmes conditions au cours des prochains jours, semaines et mois avant que le mégalomane et prétentieux apprenti-dictateur se rende à l’évidence qu’il a piteusement échoué et qu’il est d’aucune utilité à la nation et que la date du 7 février 2021 n’est pas négociable, à qui veut l’entendre également.
PS. Le journal a appris que l’apprenti-dictateur animait « Gouvènman Lakay » avec des invités et courtisans triés sur le volet.
