QUELLE REFLEXION CES MAUX VOUS INSPIRENT !
New York, mercredi 5 octobre 2016 (rezonodwes).- Plus d’une trentaine d’années après la chute des Duvalier, Haïti vit encore son rêve à travers un quotidien de mensonges qui, en effet, la classifie parmi les pays les plus éthologiques en matière de libertés d’irresponsabilité.
Haïti a-t-elle des hommes et des femmes de décisions? – nous n’y croyons pas!
Ils sont tous de la même moule: « des rongeurs ».
Dans ce cas, les dirigeants ont pris la décision de gouverner notre peuple, en « menteurs conscients » et ce, à travers une motivation constante, qui dans un schéma traditionnel, revivifie le rejet des responsables irresponsables…Alors, faudra-t-on penser à remonter le cours de notre histoire, à scruter la volonté manifeste de chacun de nos « soit disant » hommes et femmes d’Etat de bien servir la population?
La douleur de notre mensonge est partout:
a) problèmes d’infrastructures
b) aménagement du territoire
c) exode rural d) déforestation
e) déboisement
f) ingérence
g) problème de santé
h) mauvaise gouvernance
k) vol et dilapidation des fonds de l’Etat
l) le luxe et le gaspillage
« Nou tankou c yon pakèt pòv kap maské vant ti pèp la – kap pété jé klas mwayènn ki apwè siklonn lan tout moun ap palé kiki – ap poté èd pou yo ka fè kapital politik yo »
Dignité dans la crasse! Le cyclone Matthew vient de mettre à nu nos mensonges. Nous n’avons pas de Guides. La nature vient aussi de pointer du doigt nos « mal pou wont »: Ceux qui se passent pour être des leaders. Nous rions tout en contemplant les pleurs de nos rivières, de notre environnement etc. De ce hideux spectacle: quelle est donc la fierté que quelqu’un puisse éprouver à être appelé: Président – Premier Ministre – Ministres -Directeur Général – Sénateurs – Députés – citoyennes ou citoyens haïtiens.
Nous avons combattu la vérité mais la nature nous a mis en lambeaux. En miettes!
Haiti est- elle un pays où les chefs sont-ils des haïtiens?
– une identité fallacieuse.
La décision de reporter les élections du 9 octobre 2016 ne vient-elle pas briser le miroir des instincts démoniaques… Le CEP a dit qu’il attend l’évaluation des partenaires internationaux pour fixer une nouvelle date. Quels partenaires? Pour quel objectif? N’est-ce-pas là, une preuve en plus de l’incapacité de nos dirigeants?
Pourquoi, le Président de la République lors de sa conférence de Presse ne l’avait-il pas évoqué?
Non – ces gens d’après les années 1990 ont conduit Haïti vers une indécence politique – une gestion nationale improvisée. Des amateurs ayant la folie des dénominateurs. Des chefs n’inspirant aucun respect pour la Nation.
Ô Dieu!
Le diable enfante des petits monstres.
Pourquoi ne pas prévenir tout cela?
Pourquoi voter les mêmes discours au delà des différents personnages? La gestion administrative et politique d’une Patrie aussi meurtrie, avilie comme la nôtre, demanderait-il un crépuscule de transparence et d’honnêteté – ce n’est pas une législation à obéir qu’il nous faut? – mais une constitution réelle de bonne gouvernance.
Ici, l’on voudrait retenir l’avenir par la pensée – le passé par l’oubli – le présent par la contenance – Il nous faudrait désormais, une pensée de vérité qui nous épargnerait du mensonge d’antan qui au delà du temps nous fait mourir de cette mixture asexuée… Le renouveau est à chaque fois, rebondi.
Nous allumons le soleil sans la lumière des ténèbres d’une volonté de toute la communauté internationale de nous voir vivre en menteurs diplômés sous des tonnelles qui réduisent notre capacité de penser en hommes et femmes dépendants. Malheureusement tout se fait par le mensonge heureux d’une gestion de « van viré » de ces énergumènes qui nous ridiculisent.
Notre pays est riche en mensonge et pauvre en vérité!
Nous nous en voulons de ne pas pouvoir dire la vérité aux mensonges des sourds qui nous dirigent. Dire la vérité serait pour nous, peuple de muets comme étant un manque de sagesse – tout est excuse de mauvaise foi pour les politiques. L’histoire haïtienne ne défend jamais son appartenance à celle de l’humanité (politique universelle) – elle accepte du même coup, de céder sa place dans le monde aux chants de sirène des bonimenteurs de foire. Du marché aux puces.
Quoique d’une petite superficie, nous sommes devenus le paria géant de la communauté mondiale qui, de son côté est aujourd’hui en pleine mutation. ???!
Une démocratie à la mode de chez nous: « blòf sou blòf ».
Un nationalisme in-convaincant qui est prêt à mettre la Patrie en danger même en temps de cyclones, car « Hurricane Matthew » nous rappelle notre vulnérabilité. Notre fragilité menteuse pérennisée par l’insouciance.
Dans la gestion de la cité (Haïti) le mensonge est « Saint » tandis la vérité qui en dépit de sa blancheur lunaire est démoniaque…
Aujourd’hui, que des faits justifient nos mensonges… et alors, que reste -t-il du monothéiste politique?
– en 2015, l’organisation des élections frauduleuses – deuxième lundi de janvier 2016 l’installation de la cinquantième Législature ne contenant dans la majorité que des mal-élus – un Sénat ne fonctionnant seulement qu’avec 20 Sénateurs – des anciens Premiers Ministres étant accusés de corruption – un rapport sénatorial sur la gestion des Fonds Petro Caribe étant mort-né – un Président élu par l’Assemblée Nationale en dehors de toutes normes constitutionnelles haïtiennes – un Président ayant un mandat en l’absence de toutes bases constitutionnelles et légales – plusieurs tentatives de réunion en Assemblée Nationale devant statuer sur le prolongement du mandat du Président Jocelerme Privert sont mises en continuité – des candidats à la présidence accusés de de détournements de fonds – un Conseil Électoral Provisoire étant toujours en permanence – une justice « restavek » avec des Magistrats jouant le rôle de Secrétaires et libérateurs des bandits – des Ministres n’étant plus à la hauteur de leur mission – un Premier Ministre parlant en « daki » pour faire passer sous silence son incapacité – une bourgeoisie mafieuse – des riches dans le collimateur d’une justice bancale – une école sans école – une jeunesse sans avenir – une classe moyenne sans emplois – une capitale de la République vivant sous la coupe réglée des bandits – une élite opportuniste et « atoufè » – une presse ayant des journalistes radoteurs – un pays où dire la vérité est carrément punissable.
Voilà les fardeaux du mensonge politique.
Nous voici évolués par devant le banquet des fauves – nous sommes tous mangeables afin d’assurer la pérennité de l’héritage de ces femmes et hommes étant affamés de pouvoir et d’argent.
Comment se débarrasser des déchets toxiques qui ont l’absurde hasard de nous diriger?
Nous devons maudire la paresse de dire la vérité!
Ne devons-nous pas former un « Météore » qui embrassera notre avenir par les vertus du bien et du vrai de génération en génération.
« Ces questions interrogatives qui n’ont pas de réponses, ces maux que vous inspirent-ils »?
Me. Elco SA., av.


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