L’ONU bénit son « processus électoral » sans l’opposition haïtienne, laisse croire Jovenel Moise

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Encore une nouvelle série de sélections approuvées et d’élections bidon « grenn soulye » à venir en Haïti, le pays de pauvres nègres descendants d’Afrique, très méprisés par la communauté internationale appuyant sans relâche la dictature d’un homme indexé dans de nombreux actes de corruption et de violations des droits humains.

Mercredi 8 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–L’apprenti-dictateur haitien qui n’a participé à aucun débat visioconférence sur la scène internationale exigeant des pays européens d’excuses publiques et d’indemnités après l’esclavage inhumain dans les Caraïbes aux 18è et 19è siècles, s’est réjoui, selon lui, de l’appui de Antonio Guterres, pour faire avancer « les réformes en cours et le processus électoral ». Moise aurait mis en évidence son code pénal décrié par la société haïtienne incluant des secteurs religieux et les organisations socio-économiques, politiques et culturelles.

Jovenel Moise qui a rapporté avoir eu une intéressante conversation avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, a indiqué que « la question des droits humains« , un dossier au plus bas niveau actuellement en Haïti, a été abordée avec lui ajoutant que « les réformes en cours et le processus électoral » avec les cartes Dermalog contestées, étaient un des sujets de discussion. En fin de conversation, a-t-il laissé entendre en attendant la version de l’ONU, les deux ont « renouvelé leur engagement en vue de l’amélioration du climat général en Haïti » au lendemain du défilé en toute impunité d’un groupe de gangs armés pro-pouvoir dans les rues de la capitale, sous l’œil complice de la PNH.

A moins de 7 mois de la fin du mandat constitutionnel du président Jovenel Moise, indexé de corruption et d’exactions contre la population, l’opposition haïtienne a déclaré que les conditions ne sont pas réunies pour organiser de nouvelles élections dans le pays, avec le pouvoir PHTK. Elle a mis en exergue la vague d’insécurité qui a endeuillé plusieurs familles et selon elle, le CEP de Berlanger, tout comme le gouvernement du Premier ministre de facto, Joseph Jouthe, sont illégitimes et que Jovenel Moise n’inspire aucune confiance à la population vu ses nombreuses promesses jamais concrétisées en plus d’avoir son nom cité plusieurs rapports dans le rapport de la Cour des Comptes comme usurpateur de titre et de détournement de fonds publics.

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