Actes de harcèlement sexuel au parc industriel de Caracol confirmés par la ministre à la Condition Féminine

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Samedi 4 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–Révélées par le journal en ligne Rezo Nòdwès, le 24 juin dernier, les allégations d’actes de harcèlement sexuel dont sont victimes des femmes au parc industriel de Caracol, non loin de Fort Liberté, sont confirmées par la ministre de facto à la Condition Féminine, Marie Ghislaine Mompremier.

« J’exige que justice soit faite dans l’affaire de harcèlement sexuel contre les femmes dans le parc industriel de Caracol« , a déclaré Mme Mompremier qui « s’est dite consciente que certains travailleurs sont victimes de harcèlement sexuel de la part de leurs employeurs« .

Mompremier qui a rappelé que cette pratique de harcèlement sexuel est contraire aux conventions ratifiées par Haïti, a néanmoins apposé sa signature au bas du texte du nouveau « code pénal » de la honte de Jovenel Moise implantant le mariage homosexuel, officialisant les mariages entre cousins germains, entre autres en Haïti.

Au parc industriel de Caracol, récemment, les organisations syndicales ont révélé des cas d’intimidation et d’agression systématiques, tant physiques que sexuelles, contre les femmes travaillant pour S&H Global, et ont critiqué la violation des droits syndicaux.

Le dirigeant syndical Dominique Saint Éloy a annoncé qu’il avait soumis ses plaintes formelles au ministère des affaires sociales et du travail, aux donateurs internationaux et au ministère américain du commerce.

La semaine dernière, le Premier ministre de facto, Joseph Jouthe, évitant de citer le nom du journal entièrement indépendant Rezo Nòdwès, a indiqué que par le biais d’une presse en ligne qu’il a appris la nouvelle de harcèlement sexuel dont sont victimes des ouvrières. Du même coup, il a annoncé que son gouvernement illégitime allait ouvrir une enquête sur cette affaire, et a chargé le ministère de la Condition féminine d’entamer des investigations.

Soulignons que dans les zones franches d’Haïti, au moins 70 % des travailleurs sont des femmes, dont les droits tels que la maternité, l’accès à un salaire décent, les périodes de repos et autres sont violés, selon les syndicats.

En 2018, sous l’administration Moise-Lafontant, le licenciement de plus de 200 salariées du secteur de la sous-traitance, protestant contre les abus sexuels, l’augmentation du temps de travail et exigeant le respect de la loi et du code du travail, a été à la une de l’actualité mais dans cette petite République de Nègres, dirigée par un Noir libre et soumis, les choses se font toujours autrement.

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