Les dérives de la période antérieure où Alfredo Antoine fut appelé député de la 50ème législature de la honte, ne sont pas étrangères à cette nouvelle tendance dégagée par un pouvoir de marionnettes.
Position de l’ancien député Alfredo Antoine sur le décret controversé de l’Exécutif
Jeudi 2 juillet ((rezonodwes.com))–L’ancien élu de Kenscoff, qui se dit être partisan d’une réforme du code pénal haïtien, alors qu’il en avait la chance pour le prouver, craigne que le document publié par le Palais National ne puisse compromettre son application en raison des polémiques soulevées sur l’ensemble des articles.
Alfredo Antoine, ancien représentant de la circonscription de Kenscoff à la 50ème Législature de la honte plus préoccupée à cohabiter avec l’Exécutif que défendre les intérêts de leurs mandants, déclare désapprouver la promulgation du décret portant sur la réforme du code pénal haïtien publié par l’Exécutif au journal ‘’Le Moniteur’’. Selon lui, le texte élaboré devrait subir des modifications en raison des sujets prêtant à équivoque dans leur interprétation.
‘’La majorité sexuelle réduit à l’âge de 15 ans dans le texte, le sujet sensible de la débauche autorisé à l’âge de 15 ans ces points sont incompatibles à notre société’’, a jugé l’ancien élu de KID ayant toujours dans le passé cautionné toutes les dérives du régime PHTK. D’ailleurs, celui-ci se retrouvait en première loge à côté de Gary Bodeau pour minimiser la mise en accusation du président Jovenel Moise qui est libre aujourd’hui de multiplier ses « décrets en folie » jusqu’à toucher le nerf sensible de la société haïtienne.
Allié indéfectible de Jovenel Moise, Alfredo Antoine, très prudent dans ses déclarations, tout en évitant d’indexer directement certaines ambassades derrière le projet du président-marionnette d’Haïti, toutefois encourage l’Exécutif à tenir compte des réactions provoquées par la publication du code pénal. L’ancien parlementaire plaide en faveur d’un consensus entre les forces vives de la nation pour offrir à la République un texte de loi adapté au contexte de l’heure.
Il souligne également que le code en vigueur, datant de 1835 nécessite des réadaptations pour une meilleure application de la politique pénale dans l’avenir, sans toutefois mentionner que c’est aux parlementaires que revient cette exclusivité, à moins qu’on soit toujours plongé pour de bon dans l’arbitraire et l’autoritarisme.