Flash-back – Haïti : Le budget de la santé est passé de 16,6% en 2004 à 4,4% en 2017 (Banque Mondiale) [Rezo Nòdwès 21 oct. 2017]

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Cliquer ICI pour lire ce rapport de la Banque Mondiale annexé au texte original du 21 octobre 2017. Marie Greta Clément était déjà ministre de la santé dans le gouvernement de Jack Guy Lafontant.

Samedi 21 octobre 2017 ((rezonodwes.com))– Mieux dépenser pour mieux soigner : un regard sur le financement de la santé en Haïti

  • Malgré l’augmentation de l’espérance de vie et la réduction de la mortalité infantile et maternelle, Haïti demeure confronté à de nombreux problèmes de santé.
  • Fournir une meilleure couverture sanitaire pour les plus démunis va requérir une augmentation des dépenses publiques pour la santé et une meilleure utilisation des ressources existantes.
  • Avec le déclin de l’aide internationale, une couverture sanitaire universelle ne peut être atteinte qu’en priorisant les soins de santé primaires et en étendant l’accès aux traitements essentiels pour les plus pauvres.

Bien que l’espérance de vie ait augmenté entre 1990 et 2015, Haïti reste confronté à de nombreux défis pour le système de santé. L’accès aux soins de santé primaires et préventifs demeure faible, en particulier parmi les plus démunis.

La mortalité infantile et maternelle est encore 3 à 5 fois supérieure à la moyenne régionale, et seulement 68 pour cent des enfants de moins de 24 mois ont reçu les trois vaccins pour prévenir la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, comparé à 80 pour cent dans les pays de revenu économique similaire.

À 13 $ par habitant par an, les dépenses publiques en santé sont inférieures à la moyenne des pays à faible revenu. Par ailleurs, plus de la moitié de toutes les dépenses de santé sont allouées à des soins curatifs plutôt que préventifs : Haïti possède de nombreux hôpitaux sous-équipés, mais seulement 0,3 dispensaires pour 10 000 personnes.

Le rapport propose plusieurs options afin de « mieux dépenser pour mieux soigner » : Une meilleure couverture sanitaire pour les plus démunis va requérir une augmentation des dépenses publiques pour la santé et une meilleure utilisation des ressources existantes.

Les soins de santé primaires doivent être priorisés et l’élimination des barrières financières et géographiques permettront d’accroître l’accès à des soins de qualité.

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