26 décembre 2025
Dr Garnel Michel, de « Stop Accident » demande une aide financière pour les chauffeurs de transport en commun
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Dr Garnel Michel, de « Stop Accident » demande une aide financière pour les chauffeurs de transport en commun

« Il faut faire respecter la distanciation surtout au niveau du transport public car, un chauffeur d’autobus est en contact direct avec environ 1.000 passagers par semaine », affirme le Dr Garnel Michel, Coordonnateur de « Stop Accident », lors de son intervention lundi 27 avril 2020, au Centre d’Information Permanent sur le Coronavirus. Il réclame un accompagnement financier pour les chauffeurs afin de les inciter à faire respecter la distanciation sociale à bord des véhicules de transport en commun

Lundi 17 avril 2020 ((rezonodwes.com))– Dr Garnel Michel Péan, Responsable de « Stop Accident », a intervenu au Centre d’Information Permanente sur le Coronavirus pour présenter le travail de son organisation dans le cadre de la prévention du COVID-19 à travers le pays.

D’entrée de jeu, le Dr Garnel Michel a présenté « Stop Accident » comme étant une organisation qui œuvre en vue de réduire le nombre d’accidents enregistrés sur les différentes voies carrossables à travers le territoire national.

Selon le Dr Michel, le transport en commun et les marchés publics, en raison de la congestion de foules, constituent deux endroits idéaux pour la propagation du coronavirus.  Il indique que l’organisation « Stop Accident » a effectué un travail dévaluation et en vue d’identifier les causes pouvant faciliter la propagation du COVID-19 en Haïti.

Pour ce faire, l’organisation a effectué des appels téléphoniques et tenu plusieurs réunions avec différents acteurs et personnalités concernées dans la gestion de la prévention du coronavirus. Ils ont également consulté les associations de chauffeurs de taxi-motos, les délégués départementaux, les syndicats de chauffeurs d’autobus, des passagers, et le personnel de santé des différents départements géographiques du pays.

Ces diverses consultations ont permis à « Stop Accident » de faire les six constats suivants :

1-L’existence d’une réelle volonté de la part des autorités et acteurs impliqués pour apporter une réponse au COVID-19 dans le pays.
2-Des inquiétudes sont observées de la part des autorités par rapport aux grandes décisions à adopter.
3-Un manque de capacité à faire respecter les mesures adoptées.
4-Un grand défi se pose au niveau de la sensibilisation et la formation. 
« En réalité, une grande partie de la population ne croit pas en l’existence de la maladie du coronavirus.  Plusieurs acteurs prennent des décisions et ne comprennent pas grand-chose de la maladie, donc il faut faire de la formation pour les décideurs », explique le Dr Michel.
5-L’absence d’évaluation coordonnée.
6-Manque de rapports concernant les mesures financières. 

Le Dr Michel indique que « les chauffeurs sont obligés de travailler quotidiennement pour gagner leur vie.  Selon lui, seul un accompagnement financier pourrait leur permettre de respecter le confinement ».

« Stop Accident » profite pour formuler les recommandations suivantes aux autorités :

-L’Etat devrait activer et renforcer la commission interministérielle de sécurité routière et rendre actif le secrétariat technique ;

-L’Etat devrait faire son possible et mobiliser tous les acteurs en vue de faire respecter les mesures de protection collective notamment le lavage des mains.

-Faire respecter la distanciation surtout au niveau du transport public car, « un chauffeur d’autobus est en contact direct avec environ 1.000 passagers par semaine », affirme le Dr Garnel Michel.

-L’Etat devrait adopter des dispositions en vue de favoriser le respect de la protection individuelle ;

-Exiger le port du masque en vue de diminuer considérablement la propagation du coronavirus.

-L’Etat et les acteurs concernés devraient investir et mobiliser davantage leurs ressources dans la question de mobilisation et sensibilisation. 

Le Coordonnateur de « Stop Accident », le Dr Garnel Michel, propose de faire passer des spots de sensibilisation à l’intérieur même des autobus et même dans les haut-parleurs des motocyclettes.  Enfin, il suggère de limiter le nombre de passagers utilisant le service des taxi-motos.

JL

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