L’Haïti de Jovenel Moise est très loin de la ligne de l’équateur pourtant située à 2400 km de Port-au-Prince, le nerf central de la corruption dans les Caraïbes.
L’ex-président Rafael Correra est accusé d’avoir reçu des « contributions inappropriées » quand il était au Palais Carondelet, pour financer son mouvement politique en échange de faciliter à des hommes d’affaires de l’Equateur, l’attribution de marchés publics. Haïti s’est également versé dans ce même état de fait, avec Préval, Martelly, Privert et Jovenel Moise…
Mardi 7 avril 2020 ((rezonodwes.com))–L’ancien président équatorien Rafael Correa a été condamné mardi 7 avril à huit ans de prison pour corruption sous l’accusation « d’avoir dirigé un réseau de corruption entre 2012 et 2016« .
En outre, l’ex-chef d’État en exil au Belgique, est accusé d’avoir reçu des « contributions de façon indue » au palais Carondelet (siège du pouvoir exécutif) pour financer son mouvement politique en échange de l’attribution de marchés publics à des hommes d’affaires.
La sentence a été imposée par le Tribunal pénal de la Cour nationale de justice de l’Équateur, la même que celle qui a été développée par voie télématique, en raison des mesures restrictives imposées par les autorités afin de stopper l’avancée du coronavirus.
Pour sa part, le juge national Ivan Leon, a indiqué qu’avant la lecture du verdict, cette entité considérait que le crime était prouvé, puisque le bureau du procureur du pays voisin avait vérifié l’existence d’une structure de corruption et que, par conséquent, l’État en était affecté.
sources El Commercio de l’Équateur
