Mais le gouvernement de facto table sur « sa réforme constitutionnelle » comme sauveur personnel d’Haïti alors que le pays est plongé le 13 janvier dans un autoritarisme programmé pour notre plus grand malheur depuis la chute de la dictature des Duvalier, le 7 février 1986.

1,04 million de personnes sont confrontées à la phase quatre sur cinq, au bord de la famine

Comment osons-nous parler d’élections et de réforme constitutionnelle à ces pauvres gens qui n’ont rien bénéficié des $4.3 milliards de fonds de Petro Caribe dilapidé sous les administrations Préval-Bellerive ; Martelly/Lamothe-Paul ; Privert-Enex , Moise-Lafontant ?

Samedi 14 mars 2020 ((rezonodwes.com))–Quand on entendu l’ex-PM de facto, Jean-Michel Lapin, insister sur l’organisation du Carnaval 2020, on croirait qu’on venait d’un pays qui vient de connaître un fort taux de croissance économique pendant un an environ, pourtant, il se retrouve que plus de 4 millions de citoyens n’arrivent pas à manger à leur fin.

Arrivé pour le mois de juin 2020, on estime que plus de quatre millions d’Haïtiens connaîtront l’insécurité alimentaire, mais ce nombre pourrait augmenter, selon un dernier rapport publié vendredi.

Actuellement, à l’exception de quelques districts de la capitale, les régions d’Haïti sont classées en phase trois sur cinq, tandis que 1,04 million de personnes sont confrontées à la phase quatre, au bord de la famine, selon le cadre de classification de la phase de sécurité alimentaire intégrée.

La Commission nationale pour la sécurité alimentaire (CNSA) a averti que les zones les plus touchées par ce phénomène sont la partie basse du département du Nord-Est et les quartiers les plus vulnérables de Cité Soleil à Port-au-Prince.

L’étude a démontré qu’au cours des cinq dernières années, le pays a connu de mauvaises performances agricoles, notamment en raison de la sécheresse récurrente qui a eu un impact sur les ménages ruraux, en plus du processus de décapitalisation en cours.

La CNSA n’est pas optimiste quant à une amélioration de la situation. Selon ses recherches, la situation de la sécurité alimentaire devrait continuer à se détériorer après le mois de juin, faute d’un soutien substantiel pour la préparation de la saison agricole de printemps.

Cette saison représente 50 % de la production nationale, mais les agriculteurs manquent de ressources. Un soutien substantiel en semences adaptées et en capital est nécessaire pour aider les agriculteurs à planter leurs champs« , a insisté l’organisme.

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