Washington, le 25 Juin 2015- (AHP)- Les États-Unis ont dénoncé des « mesures discriminatoires » contre les immigrants haïtiens et et leurs descendants en République dominicaine comme une violation très grave des droits de l’homme selon le rapport annuel du Département d’Etat américain sur les droits humains publié ce jeudi .
Le document note la décision controversée de la Cour constitutionnelle dominicaine de Septembre 2013, qui fixe les paramètres d’acquisition de la citoyenneté.
« Cette décision stipule que les descendants de personnes considérées comme illégales dans le pays, dont beaucoup sont d’origine haïtienne, n’ont pas droit à la nationalité dominicaine», a déploré le rapport qui sert de guide au Congrès pour décider de l’octroi de l’aide extérieure à chaque pays »
Ce rapport examine le comportement des gouvernements dans le monde entier (sauf les États-Unis) sur les droits humains.
Lundi, environ 200 personnes s’étaient rassemblées devant l’ambassade de la République dominicaine à Washington pour presser ce pays d’arrêter le processus de «déportation» de plus de 200.000 personnes, y compris des Haïtiens et des Dominicains d’origine haïtienne devenus apatrides, qui pourraient être expulsés vers Haïti.
La principale crainte des ONG et des organisations internationales est non seulement le risque de déportations massives, mais encore l’expulsion de personnes nées dans le pays, parce qu’elles sont des filles et des fils de sans-papiers haïtiens, en dépit du fait qu’elles ont joué un rôle important dans la vie sociale, économique et politique du pays, ayant pu ainsi voter lors de la dernière présidentielle qui a amené le président Médina au pouvoir.




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