Pris au piège a leur propre jeu, les médias américains qui ont contribué a populariser le phénomène » Trump » paraissent comme hébétés, éberlués et désarmés devant le succès de Donald Trump, jusqu’ a sa désignation officielle comme candidat du parti Républicain aux élections présidentielles de Novembre Ayant pris plaisir a couvrir le personnage de cirque qu’ est Donald Trump avec sa perruque, son maquillage et ses mimiques d’ enfant glouton et déplaisant » et son franc-parler pour apporter peut_ être du piment a la vie politique et booster leur écoute avec l’ image de cet homme d’ affaires, star de Télé _ réalités, les médias y ont mis le paquet,diffusant ses moindres déclarations, donnant a Trump l’ espace dont il avait besoin pour déverser ses attaques venimeuses a l’ endroit des communautés minoritaires du pays. Le personnage en lui- même est un divertissement, il divertit le public avec ses tirades brutes et ses postures d’ enfant gâté a qui on aurait refuse des sucreries
Mais c’était sans compter sur les contradictions, les problèmes socio- historiques inhérents a la société américaine pour transformer subitement ce candidat sous estime, qui vient de décrocher l’ investiture républicaine, un éventuel Président des Etats Unis d’ Amérique! On se brûle a jouer avec le feu! Soudainement donnant l’ impression de sortir de cette torpeur bienveillante a l’ égard du candidat Trump. les médias entrent en mode » résistance et se refusent a endosser la responsabilité d’ un Trump Président des Etats- Unis avec sa rhétorique guerrière qui fait craindre le pire un tantinet trop tard! les contradictions, conflits larves ont apparemment pris le contrôle de la situation ai grand dam des médias et super journalistes ayant joues au sorcier et qui essaient maintenant de faire du » damage control » en passant au crible le peu de qualifications de Donald Trump, ses connaissances assez limitées et rudimentaires( l’ homme n’ a par exemple aucune notion de géographie: bruxelles est un pays et Paris ne se trouve pas en France) En vain! Nostalgiques avec cette devise » Faire de L’ Amérique ce qu’ Elle a été »les mordus de Trump ne lâchent pas le morceau!
Et,avec le choix officiel de Donald Trump comme candidat du parti républicain, maximiser l’ écoute parait ne plus être amusant du tout pour les médias qui semblent vouloir mettre un terme a la comédie Car ,s’ ils ont des le départ sous estime Trump et se sont accordés a lui donner de l’ espace juste comme élément de foire pour amuser le public; sa rhétorique haineuse a fait son chemin a travers les cerveaux embrumés d’ une bonne partie de citoyens américains, qui entendent régler leurs comptes avec une classe politique dressée en oligarchie et essentiellement tournée vers la défense de ses intérêts, négligeant voire oubliant les problèmes économiques et sociaux de l’ Americain moyen. Les récentes années de récession ne les ont pas epargnes et ils tardent encore à remonter la pente. Trump » le Clown » n’ est plus » funny » aujourd’ hui aux yeux des media’s qui tentent désespérément de stopper la marche vers la présidence du milliardaire en exposant mais en critiquant ouvertement la moindre de ses incartades, de ses nombreux dérapages verbaux, allant jusqu’ a accorder de plus en plus la parole aux voix dissidentes du parti républicain ; rien n’ y fait! » The Donald is on a roll comme disent les américains, performant mieux contre toute attentes face a la candidate démocrate Hillary Clinton jugée très peu crédible et qui représenterait » le moindre des deux maux » face a la xénophobie et l’ extrémisme de Trump.
Pourtant en butte elle aussi a des démêlés judiciaires et administratifs elle tarde a décoller dans les sondages. Et vient ce fameux plagiat de la femme de l’homme d’ affaires en pleine convention.Une aubaine croirait-on? On s’ acharne donc a montrer l’ image de la » poupée sans cervelle, et de femme entretenue de Melania Trump , incompatible avec le statut de Première dame des Etats Unis.
Rien ne semble pouvoir faire démordre les inconditionnels de Trump , bien déterminés a donner une leçon a la classe politique dont la majorité des citoyens il faut le dire en sont amenés a désapprouver le comportement: démocrates et républicains confondus ne bénéficient pas d’ une cote de popularité élevée. Ils sont perçus comme étant des secouristes polissant les fauteuils dans la capitale fédérale, concluant des accords douteux avec les » lobbys’ au mieux de leurs intérêts et au détriment de majorité.
Des scandales de corruption au niveau local et fédéral éclaboussant certains élus ces dernières années ont également érodé la confiance du public dans le bipartisme existant voire du système politique jugé incapable d’ opérer les changements nécessaires , A cela on agite donc Trump » la menace »
Sera t’ elle mise a exécution?
l’ Amérique décidera en Novembre prochain!