
Actuellement en fonctions, Desiré Bouterse a été condamné vendredi à 20 ans de prison par le tribunal militaire du Suriname. Les partis de l’opposition ont réclamé la démission de Bouterse, qui effectue actuellement une visite officielle en Chine. Le tribunal militaire qui l’a reconnu coupable n’a pas encore ordonné son arrestation. Il dispose de deux semaines pour faire appel de sa condamnation.
Par ailleurs, les haitiens sont presque unanimes à admettre qu’aucun pays n’aide réellement Haïti à progresser dans la lutte contre la corruption et que l’impunité reste répandue vu les nombreux massacres d’Etat, celui de la Ruelle Vaillant (29 novembre 1987), Coup d’Etat de septembre 1991, Masak la Siri à Saint-Marc, Massacre d’Etat de La Saline…perpétués contre le peuple qui n’ont connu aucun suivi effectif…et que les présumés coupables courent encore les rues et deviennent arrogants et menaçants plus que jamais.
Samedi 30 novembre 2019 ((rezonodwes.com))—L’arrestation du président de Suriname n’a pas encore été ordonnée mais, désormais, Desiré Bouterse ne peut plus continuer à faire persécuter ses adversaires politiques, comme c’est le cas actuel d’Haïti avec le président Jovenel Moise qui aurait à son actif deux grands crimes d’Etat impunis, respectivement commis en novembre 2017 à La Saline et octobre 2019 à Bel-Air faisant au total des centaines de morts, dénoncent des organismes de droits humains.
Selon le journal français Ouest-France, le président surinamais Desiré Bouterse a été condamné, vendredi 29 novembre, à vingt ans de prison pour l’exécution de quinze opposants en 1982, après son arrivée au pouvoir par la force.
Le chef de l’État (74 ans) qui effectue actuellement une visite officielle en Chine, a dominé la vie politique de l’ancienne colonie néerlandaise frontalière de la Guyane française de son indépendance, en 1975, jusqu’à la fin des années 1980. Bouterse a retrouvé le pouvoir en 2010 et a été réélu cinq ans plus tard.
En effet, le tribunal a jugé que Bouterse avait supervisé une opération au cours de laquelle des soldats avaient enlevé à 16 opposants à leur domicile – dont des avocats, des journalistes et des professeurs d’université – et avaient tué 15 d’entre eux dans une forteresse coloniale de la capitale Paramaribo. Un dirigeant syndical a survécu et a ensuite témoigné contre lui.
Bouterse, qui a toujours nié ces accusations, dispose de deux semaines pour faire appel de sa condamnation.
1 Comment