Le vice-président du Sénat n’est nullement autorisé à signer des décisions engageant le Sénat de la République, avaient écrit, noir sur blanc, les Sénateurs Cantave, Latortue, Zeny, Cénatus, Fourcault et compagnie.
Pas plus tard que le 8 juin dernier, un mémorandum signé par un groupe de Sénateurs dont celui du Sud-Est, du Sud et ceux de l’Artibonite avait fait exigence au Sénateur Larêche de n’engager en aucun cas l’Assemblée des Sénateurs, à travers la signature d’accord, de traités, ou de documents sans délégation expresse de l`Assemblée des Sénateurs.
Cependant, hier soir ces mêmes sénateurs se sont mis d’accord pour appuyer un communiqué conjoint de Chancy et Larêche et attester de la validité d`un tel document. Sans gêne, ils ont monopolisé, ce matin, l`espace médiatique pour claironner qu`avec cette note, non scellée, le président Privert n`est plus autoriser à se trouver au Palais National.
Ce document est le deuxième publié en moins de vingt-quatre heures, avec des détails imprécis, sauf l’état de constat de l’expiration du mandat présidentiel de 120 jours accordé par l’Accord du 5 février. Ce document parvenu à la presse en fin de soirée du mardi, après l’une des journées les plus controversées de ce semestre, porte la signature du vice-président Ronald Larêche, malgré ses exercices de reniement.
Toutefois, les appréhensions et réserves émises au préalable par les Sénateurs, ne sont plus remises en question.
Notons que les règlements internes du Sénat n’autorise le président du Sénat à n’agir qu’en son nom après consultation et pourparlers avec les présidents des différentes commissions.
Rappelons que le gouvernement présidé par le Premier-ministre Enex Jean-Charles entre les mains duquel les parlementaires anti-Privert voudraient transférer le pouvoir, est aussi composé de ministres et directeurs généraux pro-PHTK et alliés.
Rezonodwes / cba



