Ouverture spéciale d’une session législative avec l’énoncé de politique du Premier-Ministre Jean-Charles pour ses 3 mois et 2 semaines déjà passés à la Primature PM
Rien de spectaculaire que le PM pouvait apprendre aux parlementaires, en majorité PHTK et alliés, qui espéraient la prestation de serment le 14 mai dernier, d’un nouveau président de la République. Au lieu de tout cela, ils avaient appris le 31 mai que l’administration Michel Martelly-Evans Paul avait organisé des élections frauduleuses massives au point que la commission d’évaluation recommande l’annulation de la présidentielle.
Après presque plus de six heures de retard ou pour mieux dire, après l’exécution d’une belle affiche programmée du championnat européen de football, les Parlementaires avaient enfin décidé de se reporter à leur poste pour ouvrir officiellement la deuxième session ordinaire de la 50 ème Législature.
Le quorum constaté (18 Sénateurs et 87 Députés), à la suite d’un deuxième appel nominal, la séance ouverte, fut de courte durée. Toutefois, le vice-président de l’Assemblée nationale, l’élu d’Ennery Cholzer Chancy, sous la bannière AAA, un allié sûr de PHTK, a eu le temps de convoquer ses pairs pour la séance du 14 juin 2016, à 11 heures dans la matinée.
Mais bien avant, le président de l’Assemblée nationale qui prononçait son discours de circonstance, était en maintes fois interrompu par des Députés dont la plupart ont le nom inscrit sur la liste des 49 « contestés par leurs poursuivants ». L’attitude de ces hommes de loi qui laissait à désirer, occasionna le départ en bloc de l’hémicycle, dès Sénateur dits du « bloc majoritaire ».
Somme toute, le sort de la République qui est suspendu aux caprices des parlementaires, néanmoins après des conciliabules, opinaient des observateurs, sera fixé. Selon des sources crédibles, le retard mis par les parlementaires à se réunir, depuis 11 heures, ce lundi, serait plutôt dû à des négociations de haut niveau entreprises.
Rezonodwes / cba