Port-au-Prince, lundi 13 juin 2016 (rezonodwes).- Quand l`ex-chef du béton des années 80 chausse ses bottes d`OP et enfile son ancienne casaque toute défraîchie de déchouqueur des Duvaliers et autres macoutes-militaires, la République a froid au dos. Et pour cause!
L`intrépide K-Plim est passé maître dans l`art de jouer avec les slogans et les circonstances. Innovateur comme lui seul, celui qui répond maintenant au surnom plus « soft » de KP ne fait plus dans la dentelle ces jours-ci.
Ce lundi soir, à la veille de la date fatidique du 14 juin, Evans Paul se propose, de concert avec les auto-proclamés « zombies » tèt kale, de prendre les rues. en pleine nuit, aux douze coups de minuit, pour aller faire peur au locataire des ruines hantées du palais national au Champs de Mars, afin de lui intimer l`ordre de vider les lieux.
Bizangos d`une autre époque, les hordes à la disposition de la coalition KID, PHTK, AAA et consorts n`ont semble-t-il, pas peur de la lumière du soleil, puisqu`ils s`entendent (démo »n »cratiquement?) pour revenir à la charge, quand les cloches de l`église St-Antoine carillonneront les douze coups de midi, si le chef de l`état s`avise de s`accorder une rallonge dsur son mandat de 120 jours.
Mais, à savoir si l`actuel chef du CSPN, PM Enex, va donner la monnaie de sa pièce à l`ancien PM de Martelly, qui, avec cette même casquette, avait interdit aux troupes de ses ex-compagnons du béton de s`approcher de la forteresse de son (ex?) patron.
Cette dernière initiative de l`ancien premier ministre de Martelly a provoqué l`étonnement du tandem Bob C/Guerrier ce matin et vient renforcer l`idée exprimée par Frantz Djuval de Le Nouvelliste, qui a vu en cet ancien pompier de l`ère Tet Kale, un nouveau pyromane de l`après 7 février 2016 ?
Ce « koukourouj » est peut-être, selon certains, une façon assez subtile de créer des événements pouvant amener à des dérapages meurtriers et forcer l`international, déjà en froid avec les autorités actuelles, à indexer l`administration Privert/Jean-Charles et même à brandir le spectre du TPI (Tribunal Pénal International)dont le destin, assez fragile, repose en partie entre les mains d`un lui aussi fragile et contesté.
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