Haïti : Onze millions d’humains ou onze millions de dessins animés ? par Carly Dollin

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Depuis des lustres, un petit clan de racketeurs, d’incultes et d’insensés – indexé de toutes les mauvaises mœurs, l’indécence, l’indignité, les malversations, corruptions, usurpations, impostures, injustices, cruautés et criminalités – tient en otage plus de onze millions d’âmes humaines.

Vendredi 25 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– Par sa volupté démesurée dans une jouissance officielle procurée par un faux pouvoir judicieux qui lui a échappé depuis les 6-7 juillet 2018, le locataire actuel de l’édifice mémorable écroulé du Champs de Mars, héritier d’un atavisme viral d’un régime politique cleptomane, met en péril la paix, l’avenir et la vie de toutes les âmes humaines du pays. Il s’érige en un seul, avec une forte capacité de perturbation et de nuisance publique ; contre tout un peuple, dans une nudité et une vulnérabilité avilissante. En dépit de ses dérives comportementales et des signes vitaux d’une subite déficience mentale, ce mauvais Moïse est protégé par un arbitrage international partial, biaisé et intéressé, composé de traîtres et de faux amis qui ne puissent prendre des reculs cartésiens pour le sanctionner, l’exclure et l’envoyer au vestiaire. Bizarre !

A l’instar des pays démocratiques de l’Occident, Haïti a signé des conventions, des chartes et des traités de paix, de sécurité, de justice, de protection de la vie, de promotions des vertus et des valeurs. Aujourd’hui, à cause de l’amateurisme et l’avidité d’un groupuscule ignoble, l’ancienne Perle des Antilles est en feu et en sang, sous les yeux des voisins, des amis sincères, des faux amis, des vrais ennemis, des traîtres du terroir et de l’international. Les cris stridents, en myriade de décibels, des enfants, des jeunes, des artistes, des églises, des professeurs, des étudiants, des écrivains, des commerçants, des hommes et des femmes du terroir et de la diaspora, poussés dans l’amertume, l’exaspération et le désespoir, sont tout bonnement ignorés par les institutions internationales de vigie qui ont pourtant paraphé et scellé des engagements solennels de défense des droits humains, partout sur le globe.

La justice, dans le cercle « vertueux » des organismes internationaux, serait-elle une femme aux « yeux bandés », mais qui voit de toutes les couleurs ? L’ONU, l’OEA et la CARICOM ont entendu, dans un bruyant sépulcre, que la paix et la sécurité sont bafouées par cette équipe incompétente et corrompue ; l’UNICEF a noté, avec une innocence puérile, que les droits des enfants sont violés ; l’UNESCO a réalisé, dans une stupide intelligence, que les portes de l’école sont verrouillées ; la Banque Mondiale, l’USAID, la BID, l’ACDI, l’AFD et l’Union Européenne ont vu, les yeux grands ouverts, que la pauvreté pulvérise la population ; le FMI a observé, avec une clarté obscure, que la monnaie nationale est dans le coma et le taux d’inflation à son plus haut niveau. Aucune mesure appropriée, à la dimension de la crise, n’a été prise par ces institutions avant-gardistes et « protectrices » pour sauver les vies, stopper l’hémorragie, empêcher la catastrophe, encadrer la jeunesse et épargner l’enfance des chocs psychosomatiques.

Mesdames, messieurs les hypocrites missionnaires « bons samaritains » de l’international, dans son énergique plaidoirie contre la misère, Victor Hugo[1] en appelle à votre conscience et à votre humanité. La pauvreté étant un fléau à l’origine de tous les maux; dans des situations politiques, économiques et sociales précaires et révoltantes comme celles-ci, quand vous ne voulez ou ne pouvez rien faire pour changer le décor, sachez que vous êtes des représentants indignes des causes de la paix et de la justice. Cessez de vous ériger en des Pharisiens imposteurs ; remplissez les missions et les attributions pour lesquelles vous avez reçu des ampliations et des termes de références. Arrêtez de bercer et de donner du biberon à l’inculture et la cupidité, en épaulant des officiels, organisateurs de missions lucifériennes, qui intensifient les insalubrités, la médiocratie, la déception, l’indignité, l’indécence et la médiocrité au sein de toutes les sphères des institutions régaliennes de la République.

Comme le sens de discernement et la clairvoyance s’attachent au trépied de la pensée critique et à l’autel de la conscience humaine, renouvelez-vos alliances avec les pactes de l’autonomie et de liberté d’un pays indépendant, au prix du sang. Cessez de poser vos tentacules pour désavouer cette nation historique en immisçant vos longs nez dans les affaires politiques du pays. Haïti sollicite de franches coopérations avec des partenaires multilatéraux et bilatéraux ; pas des impositions politiques et des assistanats économiques dédaigneux et misérables. Cette nation fière, accouchée par césarienne par les véritables triomphateurs et icônes de la liberté, Dessalines, Toussaint, Capois, …, est dotée de citoyennes et de citoyens de chromosomes similaires à nos vénérables ancêtres. Le pays est capable de voler de ses propres ailes, en comptant sur ses avantages compétitifs, ses ressources humaines et naturelles. Evidemment, il ne prendra pas l’option de fonctionner en vase clos. Mais, attendez qu’il fasse appel à vous au moment opportun, pour accomplir des taches et des missions dans des champs spécifiques bien définis, selon les besoins du moment. Halte-là avec vos dictées, vos commandes et vos programmes prêt-à-porter ; laissez-faire les dirigeants de la transition qui devront planifier des élections, cette fois-ci, honnêtes, crédibles et démocratiques, sans imposer vos distractions et vos sélections de personnalités indignes à la tête de la nation pour nous inviter à vos diners de cons où nous serions les dindons de vos farces.

L’avenir des enfants, le bien-être des familles, l’éducation, la santé, la culture et la justice sociale devraient interpeller tout humain animé par le sens du beau et du bien. Vous avez vu, lu, entendu, compris, confirmé, certifié et attesté la nullité et l’incapacité de cette équipe politique espiègle à mener la barque au bon port. Vous avez déjà truqué le jeu, au profit de ce statu quo suicidaire, en jouant de nombreuses cartes déloyales et en sortant des pions en série, en diagonale et en oblique, sans aucun résultat de long terme, sans succès, sans satisfaction durable; car l’échec et mat de ce régime corrompu est imminent. Vos maintes actions salvatrices au profit de ce pouvoir aveugle, dépourvu du sens de l’altruisme intergénérationnel, ne font qu’hypothéquer l’avenir et faire durer le malin plaisir, à travers des stratégies de procrastination qui augmentent les matraquages, les décès et les crimes spectaculaires et gratuits commis sans exception d’âges et de sexe.

Vous pensez détenir des pouvoirs magiques pour ressusciter un cadavre en putréfaction ? Détrompez-vous ! Car, si tel était le cas, il n’y aurait ni pleurs, ni douleurs et de décès dans vos propres pays. Vous avez la noble vocation d’encadrer, d’accompagner et d’inciter vers l’atteinte de la stabilité, le succès et le bonheur. Alors, ressaisissez-vous ; faites le jeu loyal qui plait à Dieu.

Le paradoxe de la valorisation et la primauté des pets sur des âmes humaines

Vous valorisez et témoignez de l’affection pour vos chiens, vos chats, vos écureuils, vos lapins, vos pets. Vous les emmenez dans des parcs de loisir, vous pratiquez du sport avec eux. Vous leur payez des vétérinaires et des baby-sitters ; vous les caressez, planifiez des excursions à leurs profits, en bateau de croisière, en voiture, en avion, en hélico. Vous partez avec eux en vacance, leur faisant découvrir l’exquisité, la beauté et les merveilles à Manhattan, à Hawaii, à Dubaï, dans les Caraïbes, en Asie, en Europe. Pourtant, vous êtes insensibles aux douleurs qui atteignent les tripes des enfants, aux peurs qui désarticulent les cerveaux des jeunes et des adultes. Vous n’exprimez aucun état d’âme aux doutes et incertitudes qui affligent les cœurs des humains sur cette surface de 27 750 km carrés. Pourtant, cette terre négligée a enfanté des champions, des héros et des immortels qui se sont offerts en holocaustes pour votre liberté ; juste pensez à Savannah. Vous aviez puisé et exploité, à outrance, les ressources de cette nation pour construire votre suprématie ; vous avez épuisé et desséché les énergies, les ressources naturelles, économiques et financières de cette ancienne colonie juteuse ; juste méditez sur la rançon de la dette de l’indépendance. Vous avez pillé les cerveaux formés par cette nation, bourrée de génies, à travers des soi-disant programmes de migration sélective ; juste examinez les contextes des dizaines de milliers d’Haïtiens au Québec qui rehaussent votre image et apportent d’importantes valeurs ajoutées dans votre système éducatif, social, économique et culturel.

Vous avez derrière vous ce qu’ont fait vos pères et devant vous ce que feront les enfants de la planète, comme le soutiendrait Victor Hugo. Alors, donnez le bon exemple. Faisons des œuvres qui vaillent pour respecter les valeurs divines et pour rehausser le postulat du développement durable véhiculé dans les pensées d’Antoine de St Exupéry, préconisant : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres ; nous l’avons empruntée de nos enfants ».

Aujourd’hui, Haïti a besoin que vous lui envoyiez l’ascenseur du développement. La source de laquelle vous avez construit image, richesse et prospérité, se tarit, car n’atteignant jamais la nécessaire maturité de se renouveler à cause de vos insouciances et vos exploitations itératives. En attendant de relancer la partie et repenser les jeux des négociations bilatérales et multilatérales, avec de nouvelles stratégies et des interlocuteurs valables ; retournez au pays, par devoir, par gratitude, conscience humaine, sens de solidarité et de fraternité, une partie des richesses dont vous lui avez enlevées jusqu’à le ruiner, sans retenue.

Arrêtez cette pratique antidémocratique d’imposer des crapules politiques, sans vergogne, sans colonne vertébrale, sans image et sans prestige qui font aveuglément le jeu de certains prédateurs, mais l’anti-jeu du bien-être collectif.

C’est la fin ultime de la flagornerie, du banditisme officiel et de la mauvaise gouvernance

En raison de l’amateurisme, la myopie et la cupidité de ce régime dilapidateur, Haïti s’enfonce dans des crises aiguës qui amplifient son sous-développement, sa marginalisation, son exclusion et sa pauvreté, en solo, dans l’Hémisphère Américain. A cause de la désinvolture, l’indifférence et l’insensibilité des capitaines indécents et incultes de ce régime politique kwashiorkor, des armes, des munitions, des bandits et des mercenaires en mission diaboliques, au profit des intérêts mesquins des animaux politiques, ont empoisonné la paix, la sécurité et la sérénité au sein de cette courageuse population. Psychose de peur, couvre-feux, méfiance, des balles dans la tête, des coups de canons aux cœurs, des pollutions dans les poumons, du sang versé dans l’antipathie, des incendies, des casses, des pillages, des attaques et des tirs nourris dégainés par des sénateurs, munis de boucliers et de gilets pare-balles, des barricades de pneus enflammés, des décès gratuits et des deuils ; le pays s’est transformé en un véritable espace Hollywoodien pour monter des films d’horreur, sans montages, sans maquillages, sans légendes. Des épisodes d’actions agrémentés d’arts martiaux avec des shaolins, des animaux politiques et des tragi-comédies avec des acteurs et des bandits politiques sans lecture ni écriture, alimentent les suspens dans les confusions des chiffres et des lettres, pour le plaisir intense des cinéphiles cloitrés dans un lock permanents.

Quels seraient les motifs et les incitations des institutions multilatérales, des coopérations bilatérales, des pays dits « amis » d’Haïti, à bien vouloir s’entêter avec opiniâtreté de garder l’indécence, la déception et la bêtise dans les positions officielles et stratégiques du pays, au détriment de plus de onze millions d’âmes abattues, sclérosées et putréfiées par la peur, la misère, le désespoir, le découragement et la déprime ?

En Amérique Latine, une pléiade de présidents et de hauts dignitaires ont été destitués, contraints à la démission, humiliés et placés derrière les barreaux, en raison de leur avarice dans les deniers publics. Des preuves tangibles, des pièces à conviction, de graves délits, des forfaits, des fraudes et des crimes financiers ont été commis par l’équipe politique en place. Hier, il s’agissait de dossiers fermés dans les tiroirs, suscitant des suspicions, que seuls ceux nageant dans les secrets des démons pouvaient dénoncer avec des précisions chirurgicales. Aujourd’hui, les poupons du Kindergarten, les jeunons de la 9e A.F, les adolescents de la Terminale, les jeunes de l’Université, les chauffeurs, les Madan-Sara, les commerçants, Ti-Joël et Ti-Sentaniz détiennent les réponses exactes à la question de savoir qui sont les personnalités les plus corrompues actuellement en Haïti. Les investigations techniques avant-coureur produites par le Sénat les avaient pointés du doigt ; le suivi méthodique de la Cour des Comptes les ont épinglés et indexés des mêmes délits de facturations, de surfacturations et de trafic d’influence. La liste des dilapidateurs, des corrompus et des corrupteurs des fonds Petrocaribe est devenue un secret de polichinelle.

De ces singuliers désastres et massacres financiers, l’institution puissante, Petrochallenge, a pris naissance. Elle a vite grandi dans la précocité, révoqué des Premiers Ministres, des ministres et de grands conseillers spéciaux. Ce mouvement a fait des adeptes sur les réseaux sociaux, sur le béton, avec des mobilisations dans la lumière et dans les ténèbres, au terroir et à la diaspora, avec la même revendication, le même refrain : « Kote Kob Petrocaribe a ? ». Par l’ardente surpuissance du Pétrochallenge, la pétrophilie rouge des dilapidateurs de jadis s’est aujourd’hui transformée en une pétrophobie bleue.

Aucune force, qu’elle soit terrestre ou céleste, locale ou internationale ne peut se positionner et faire vieux os, face à ce cyclone petrocaribéen qui a déjà pris des vitesses de croisière. Cette mobilisation et ce réveil populaire marquent la fin du règne des mensonges présidentiels multicolores et de la gouvernance politique ectopique du pays.

L’usurpateur à la Maison Blanche Haïtienne a déjà perpétré des outrages, de graves délits financiers et des crimes de lèse-patrie. Il aurait cautionné des barbaries et des génocides odieux sur des innocents, dans les quartiers populaires défavorisés tels que La Saline et Carrefour-Feuille.

Mesdames, messieurs de l’International,  Jusques à quand  allez-vous freiner ce Moïse maniaque dans ses missions démoniaques de décimer toute une population ?

Des centaines de milliers de citoyens, tantôt dans des décors pacifiques, de fausses ambiances carnavalesques et des exaspérations au plafond, ont pris la résolution de fouler le macadam pour exiger la démission de ce président traître et égocentrique. Leurs voix résonnent dans les médias européens, américains, caribéens et africains. Ils ont touché des âmes sensibles à travers le monde et ont propagé dans les cœurs des hommes, des femmes et des artistes engagés, des externalités positives dans leurs courages et des externalités négatives dans leurs tristesses, en exposant avec véhémence des pancartes et des graffitis tinctoriaux qui sollicitent l’exclusion de la bêtise dans la direction du pays. Des professionnels de la micro, animateurs de foules, épris de sympathies et de douleurs, sont devenus en pleine activité, incapables de continuer leurs concerts épicuriens et jubilatoires.

Mesdames, messieurs les ambassadeurs, les diplomates et les représentants des organismes internationaux, vous avez le devoir de mémoire d’éviter des génocides, des hécatombes et la guerre civile. Jouez un autre jeu ; celui de la paix, l’harmonie et la confiance, quitte à ce que vos intérêts déloyaux en soient menacés ; cela vaudrait la peine pour le bien-être des enfants, des jeunes et pour la sauvegarde des valeurs démocratiques et la protection de la vie.

Une nouvelle orientation, en toute franchise et dans l’intérêt collectif, s’impose avec de vrais amis, des fils et des filles dignes

Le changement à apporter dans l’heure est de nul effet; mais l’heure est au changement de régime, de direction, d’orientation et d’options salutaires pour emprunter les voies propices à la stabilité, la paix, la sérénité, la confiance et au développement équilibré. Haïti est assoiffée du sang neuf, avec des citoyens engagés, intègres, munis de science et de conscience, pour la gouverner.

A travers des oraisons jaculatoires, des cris frénétiques inouïs, par des grêles de pierres, des dévotions, des liturgies, des prières, des chants, des danses et des déclamations, des tambours, des Keyboards et des guitares, le peuple entonne le même refrain « la démission de l’ingénieur ». Qui êtes-vous pour oser penser détenir les pouvoirs magiques d’étouffer et défier le principe spatio-temporel triomphateur « Vox Populi, Vox Dei » ?

L’ancien dictateur sanguinaire Jean Claude Duvalier n’y pouvait plus, en février 1986 ; l’ancien président Lavalas y obéissait comme une brebis, en février 2004. Une pléiade de présidents indexés de corruptions et de diverses infractions contre l’humanité, ont reçu le verdict populaire de la destitution, ou la démission avant la fin de la durée de leurs mandats, à cause de la mauvaise gouvernance.

L’ancien président péruvien, Alberto Fujimori, a été condamné, en 2009, à 25 ans de prison. Son homologue compatriote, Pedro Pablo Kuczynski, a été également éclaboussé, en mars 2018, en raison de vastes scandales de corruption. La présidente, Dilma Rousseff[2], épinglée dans la manipulation de comptes publics, a été destituée à la tête du Brésil, le 31 août 2016. Pointé à l’index pour son implication dans le scandale du Watergate, le 37e président Américain, Richard Nixon[3], a été contraint de démissionner de ses fonctions, en Aout 1974. Otto Pérez, du Guatemala[4] ; Carlos Andres Perez, du Venezuela ; Abdala Bucaram, de l’Equateur ; Abdurrahman Wahid, de l’Indonésie ; Rolandas Paksas, de la Lituanie ; Ezer Weizman de l’Israël ; Christian Wulff, de l’Allemagne, allongent la liste des chefs d’états déchus, avant le terme de leurs mandats, à cause de leur connivence ignominieuse dans des crimes de corruption.

Ce n’est certainement pas un faux Moïse, un ingénieur diplômé de l’institut supérieur de l’usurpation des titres qui fera exception à cette règle transcendantale de protections des valeurs démocratiques.

Mesdames, messieurs les représentants des institutions multilatérales, il est temps de prendre l’alternative d’accompagner cette vaillante population haïtienne indignée face à cette indignité présidentielle, alimentée par des êtres excessifs agrippés dans des bulles officielles, contre vents et marrées et contre toutes les vertus et les références sacrées.

L’histoire aura noté que vous avez accordé un épouvantable libre arbitre et des appuis injustifiés à une créature en panne de vision et de leadership, un incapable et un inculpé pour verser dans l’erreur et la bêtise de continuer de gaspiller les ressources humaines et économiques du pays.  Ce faisant, vous violez les principes démocratiques, les conventions et les traités que vous avez paraphés lors des hauts sommets et par devant les tribunaux internationaux.

Vous avez commis des erreurs, et c’est humain. Mais si vous insistez à patauger et à nager dans de telles options désaxées de vouloir encadrer, supporter et ressusciter la répugnance, la bêtise et la stupidité dans les postes stratégiques et décisionnels de la République, vous serez tout bonnement indignes et indécents.

La vie étant sacrée, personne n’a le droit de l’hypothéquer, la piétiner, la martyriser et la banaliser. Les plus de onze millions d’âmes Haïtiennes, en quête de bonheur, à l’image de tous les êtres humains rationnels de la planète, ne sont pas des dessins animés. Ce sont des personnes à part entière, animées par des réflexions, des inspirations, des aspirations et motivées par des rêves ambitieux et des projets porteurs.

Monsieur l’ancien président, cessez vos diversions, vos tergiversations et vos stratégies de procrastinations pour laisser la place à des hommes et des femmes capables de remettre à l’heure les pendules de la stabilité, la sécurité, la paix et la justice sur cette surface bénie que vous voulez convertir en un enfer sur terre.

Carly Dollin
carlydollin@gmail.com


[1] https://www.retronews.fr/societe/echo-de-presse/2017/11/07/1849-le-grand-discours-de-victor-hugo-contre-la-misere?fbclid=IwAR3TKok2_vWUq_RDQtP7H0JAt5g5bUvaRqvLaWmKUBkwsKGHkdlCPQFeVmU

[2] http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=1356

[3] http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=233

[4] https://www.ouest-france.fr/monde/ces-chefs-detat-destitues-ou-contraints-la-demission-4223013

4 COMMENTS

  1. Tu dois corriger ton texte et enlever le mot « pets » vraiment mal placé car il existe dans les deux langues (français et anglais) avec deux sens totalement différents.
    Ce qui fait que « pets » dans votre texte en français renvoie au gaz anal parfois puant de celui qui pète, et non à l’animal de compagnie des anglophones!

    • Pourquoi penser a l’anglais quand vous lisez un texte en francais Quand je lis en francais tout ce qui est dans le texte est francais excepte si indique par l’auteur.

  2. Merci de la remarque RP.
    Mais, le contexte est tel que le mot renvoie exactement a un seul sens, car il complete une liste et s’aligne a la meme idee. Il ne devrait pas y avoir de confusion.
    Il existe actuellement de ces mots et expressions anglophones, tres usites dans la langue de Voltaire,…
    De mon point de vue, il n’y aurait aucune confusion.
    (Je concede que des guillemets auraient aide a attirer sur cette nuance. Mais, ca passe…)
    C

  3. Non, c’est dans votre tête, Carly, que « pets » signifie animal de compagnie dans un texte en français. Aucun dictionnaire de la langue de Molière ne l’atteste. Soyons sérieux. Ce que dit Regard Perçant est exact, pas besoin de justifier une erreur qui prête à confusion.

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