Juin à peine pointé, un bras de fer est lancé entre Privert versus Sénat-CSPJ, respectivement, qui l’accusent de prendre des arrêtés jugés illégaux.
Moins de 24 heures après que la nation, par le truchement de la Commission d’évaluation eut connaissance du scandale électoral organisé en 2015, par le régime PHTK-Tet Kalé, les ennuis du président Jocelerme Privert commencent.
Tout d’abord, par le chef de file de l’AAA, le Sénateur Youry Latortue qui lui demande instamment de rapporter l’arrêté donnant des attributions supplémentaires au CEP. D’autre part, par le président du CSPJ déclarant une fin de non-recevoir à Danton Léger, en leur sein.
En effet, le refus d’admettre le plein effet de ces 2 arrêtés qui ont créé l’effet de surprise chez le Sénateur, est probablement pour dire à M. Privert que PHTK et alliés ne lui feront pas de cadeau, particulièrement après la recommandation par la CIEV d’annulation de la présidentielle d’octobre 2015. Quand l’on sait tout le poids mis dans la balance par Le parlementaire pour livrer son département à Jovenel Moïse.
Le Sénateur, très remonté contre son ancien pair, suggère au Palais National que toute modification du décret électoral doive passer par le Parlement. Il est allé même jusqu’à se demander où sont passés les conseillers du chef de l’Etat, particulièrement l’ex-officier Rébu, l’ex-Sénateur Bastien.
Au CSPJ, Maitre Cantave dont la présidence d’Haiti passait au nez, le 7 février dernier, se réveille. Il a fait considération de plusieurs concepts juridiques ne cadrant pas avec la nouvelle promotion de Danton Léger actuel commissaire du gouvernement.
En somme, le président Privert dont le mandat arrive à échéance le 14 juin, se trouve au pied du mur face à un parlement réticent dont la commission de vérification réclame la tête d’au moins 15, pour leurs élections contestées.
Rezonodwes / cba


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