S’il n’y avait pas eu une ouverture de l’année fiscale au 1er octobre 2019, il ne saurait y avoir non plus une quelconque ouverture d’une année judiciaire sous l’ombre d’une justice teintée de corruption, de marchandage et vendue aux enchères, confie dimanche soir un des organisateurs du mouvement à Rezo Nòdwès.
Gonaives, dimanche 6 octobre 2019 ((rezonodwes.com))–A la veille d’une nouvelle semaine de paralysie d’activités en Haïti, pour forcer l’international à lâcher le président Jovenel Moise accusé de corruption, de détournement de fonds et de présumées mesures de représailles contre des manifestants à la Saline en novembre 2018, la ville des Gonaives annonce les couleurs dès dimanche soir.
Aux Gonaives, plusieurs manifestants ont gagné les rues en début de soirée de dimanche pour exprimer leur raz-le-bol et leur frustration à l’égard du régime Tet Kale. A l’angle des rues Louverture et Liberté, la voie est occupée par un gros camion immobilisé, a constaté un collaborateur de Rezo Nòdwès.
Cette ville d’où est partie la chute des Duvalier en février 1986, après les premiers soulèvements de novembre 1985, est complètement plongée dans le noir dimanche soir.
Cependant, les quelques riverains qui ont descendu dans les rues annoncent pour lundi matin de très tôt le lancement d’une journée de mobilisation pouvant amener jusqu’au déchoukage si le président Jovenel Moise continue de faire semblant de ne rien comprendre à ce qui se passe en ce moment.
