La DGM augmente les opérations contre les illégaux haitiens durant les dernières heures.
Tant qu’à aimer Jovenel Moise, aussi bien le gouvernement corrompu qu’il dirige et le système de sous-développement et de néo-colonialisme qu’il représente, selon les accusations portées contre lui par l’opposition, les dirigeants dominicains ne font pas de cadeau à ses concitoyens « illégaux » déclarés indésirables sur leur territoire. Il ne semble pas qu’ils veuillent avoir le beurre et l’argent du beurre. Ils veillent à ce que la loi 285-04 régissant le système de migration dominicain, ne soit pas violé par des haitiens et autres…
« Les hôpitaux et autres services d’urgence fonctionnent avec une capacité limitée en raison de pénuries de carburant et d’eau potable« , déclare le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Santo Domingo, samedi 5 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– La Direction générale des migrations dominicaine a augmenté au cours des dernières heures, les opérations à la recherche d’étrangers clandestins et sans-papiers, des haitiens en particulier. Ces opérations, à la veille des élections primaires qui doivent se tenir dimanche, ont été menées en deux jours dans une trentaine de municipalités situées dans 15 provinces du pays.
Le directeur de l’institution, Máximo William Muñoz Delgado, lieutenant général retraité, a annoncé que des dizaines d’étrangers clandestins avaient été arrêtés à la suite de ces opérations, pour la plupart des ressortissants haïtiens.
Dans le cas des ressortissants Haïtiens, une fois arrêtés et gardés en détention, ceux-ci sont transférés aux différents points frontaliers et immédiatement renvoyés dans leur pays. Le dernier groupe de 895 personnes arrêtés a été expulsé mercredi vers Haïti par la frontière dominicano-haitienne de Elías Piña, a appris Rezo Nòdwès.
Par ailleurs, les autres étrangers en situation irrégulière arrêtés dans le cadre de ces opérations sont emmenés dans un centre d’hébergement que la Direction générale des migrations a établi dans la municipalité de Haina, San Cristóbal, jusqu’à ce que les autorités procèdent au renvoi dans leur pays par avion.