Alors que lundi 1er octobre 2019, un nouveau budget pour l’exercice 2019-2020 devait entrer en application, des ministres n’ayant aucune entrée au Parlement pour le dépôt d’une loi de finances, viennent à parler de « réponses à apporter aux besoins urgents de la population » réclamant incessamment le départ de cette équipe pour « incompétence et corruption ».
Le président du « pays en faillite », selon le président Leonel Fernandez, fait de nouvelles promesses.
Mercredi 2 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– « Si Jovenel Moïse est un leader, comme il prétend l’être, il doit sortir de sa cachette pour diriger le pays », a lancé un éditorialiste de Miami Herald au chef de l’État haïtien qui a disparu des radars depuis quelques temps et a dû préenregistrer son dernier message à la nation.
Visiblement piqué au vif, et encouragé par le support des États-Unis et du Brésil, le président Tet Kale, qui ne cesse d’ailleurs, de recevoir en pleine figure, à travers les ondes, les diatribes de et quolibets de ses adversaires, a pris son courage à deux mains et s’est fait photographier avec ses ministres censurés et démissionnaires.
Selon une note officielle publiée sur le compte Facebook du président, cette réunion de travail, à laquelle a également participé le directeur général ad intérim de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Normil Rameau, s’est tenue mardi 1er octobre au siège de la Présidence.
Les discussions portaient sur la conjoncture actuelle et les réponses à apporter aux besoins urgents de la population, entre autres, en matière de sécurité.
