Tout par et pour les parlementaires. Privert est pris entre le marteau et l’enclume depuis que le Parlement l’a placé au Palais National.
La vague des dernières nominations dans l’administration publique, est un « must » pour le président provisoire, si l’on croit les propos de l’ancien Sénateur Francky Exius. Ce dernier intervenait à l’émission hebdomadaire « Intérêt Public » de Radio Kiskeya, animée par Mme Liliane Pierre-Paul.
D’après l’ancien Sénateur de Fanmi Lavalas qui, aux dernières élections organisées par le CEP d’Opont-Mosler Georges, a perdu son siège à la 50 ème Législature, le sort du président Privert dépend des parlementaires avant le 13 juin. Il fera tout pour leur plaire jusqu’à aller faire ces vagues de nominations, la semaine dernière, a tenté d’expliquer M. Exius.
L’ex-parlementaire de l’ancien groupe des Six, opposants farouches au régime de Martelly, a fait remarquer que c’est nouveau sous le ciel d’Haïti, « un provisoire avec le parlement ». Il a ajouté en substance qu’un président provisoire issu de la Cassation serait moins redevable envers les parlementaires qui, actuellement, contrôlent presque tous les couloirs de l’Exécutif.
Se référant à ce que des observateurs considèrent comme « coup d’état parlementaire », le 14 février dernier, un autre membre du panel de « Intérêt Public », M. Eric Jean-Baptiste, a révélé qu’en courtisant les Députés avec un « discours électoraliste », le président de la Chambre des Députés ambitionne et se positionne pour remplacer Jocelerme Privert le 14 juin 2016.
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