Les haitiens continuent de faire la queue devant les pompes à essence militarisées en République Dominicaine

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Les haitiens des localités frontalières ne se démodent pas même quand les autorités dominicaines continuent de militariser les principales stations de service à Dajabon.

Encore loin de là le cadet des soucis de plus d’une soixantaine de députés dénoncés par la clameur publique « d’avoir empoché plus de 176 millions de gourdes pour voter mardi soir Fritz William Michel », comme le nouveau Premier-ministre d’une administration qui se perdrait en conjectures sur l’issue concrète et réelle de la crise sociopolitique économique aiguë.

Mercredi 4 septembre 2019 ((rezonodwes.com))–A Port-au-Prince comme à Dajabon, les haitiens font la queue devant les stations de service, comme si les dominicains devaient pallier aux problèmes cruciaux que traverse le pays où une crise de carburant s’ajoute aux multiples problèmes de mauvaise gouvernance de ce territoire de seulement 27 850 km carrés.

Pour prouver qu’ils ne doivent rien aux haitiens, sauf pour écouler leurs marchandises sur notre territoire, des fois « Made only for Haïti (les salamis par exemple) », les dominicains qui ont décidé de militariser les stations de service situées sur la ligne frontalière, trois en particulier à Dajabon, sont allés jusqu’à poursuivre à la porte frontalière, les quelques rares acheteurs qui ont déjoué l’attention des soldats de la surveillance des pompes.

En effet, en raison de l’augmentation du trafic de carburant irrégulier à destination d’Haïti, les trois stations dédiées à la commercialisation de carburant dans la ville de Dajabon ont été militarisées, rapporte la presse dominicaine relayant les manifestations spontanées qui ont lieu ces dernières 48 heures contre la lenteur des autorités à assurer la sécurité des camions-citernes dans l’acheminement des carburants vers les endroits reculés du pays.

Rappelons que tôt mardi, des membres du corps spécialisé dans la sécurité à la frontière terrestre (CESFRONT), de l’armée de la République dominicaine et du centre de contrôle du carburant (CECCOM), stationnés dans les stations, pouvaient être ouvertement observés. Alors qu’à Port-au-Prince, l’administration Moise-Lapin/Michel qui, selon des rumeurs persistantes, « aurait débloqué plus de 172 millions de gourdes, pour corrompre des députés mardi soir« , se plaint énormément d’un manque à gagner dans la vente du carburant à cause d’une subvention élevée des produits dérivés de carburant.

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