2 dominicains armés ont semé la terreur sur le territoire haitien ce vendredi!

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Un représentant de GARR (Groupe d’Appui aux Rapatriés, aux Réfugiés) a dénoncé l`intrusion de 2 dominicains armés dans une ville frontalière du Sud-Est d’Haiti pour se faire justice, ce vendredi 6 mai 2016 dans l`après-midi.

Ces deux dominicains pointés du doigt par le GARR seraient des civils, et non des militaires, en possession d’armes à feu, venus régler leurs contentieux avec des citoyens haïtiens d’une localité appelée Cité 9, zone limitrophe à la frontière haitiano-dominicaine.




Les dominicains, après avoir commis leur forfait en blessant grièvement par balles les 2 cousins Estama, selon des témoignages recueillis sur place, ont, en toute quiétude, regagné la partie Est de l’Ile. Cet acte qui devrait, tôt ou tard, attirer l’attention des autorités de Port-au-Prince, est survenu sous les yeux impuissants des agents de police affectés dans la zone, si grande en couverture de surveillance.

L` effectif total des agents de la Police Nationale d`Haiti déployés dans cette zone ne dépasse pas trois, tandis que Anse-à-Pitre et ses environs immédiats sont considérés comme point stratégique des arrivées et entrées au pays par voie terrestre.




Toujours selon le collaborateur de GARR, ces citoyens dominicains, dont les noms demeurent inconnus, étaient armés, citant des témoins, d’un revolver de calibre 38 et d’un fusil d’assaut 12. Les blessés par balles étaient vite transportés vers Anse-à-Pitre, pour des premiers soins d’urgence, puis vers l’hôpital public en grève de Jacmel. Nous ignorons jusqu’à présent s’il y a amélioration de leur état de santé.




A rappeler qu’à la frontière, seul pour le Département du Sud’Est, il y a un point d’entrée officiel mais parallèlement, on dénombre presqu’une vingtaine de couloirs de passage non-officiel entre les deux pays. Notons qu’à Anse-à-Pitre, des réfugiés démunis habitaient des tentes en carton à leur retour au pays en 2015, tandis que le pouvoir d’alors claironnait d’avoir nourri et logé, sans difficulté, les compatriotes rapatriés de force ou de gré de la République Dominicaine.

cba

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