
Atteinte à la pudeur, invectives, outrages et insultes graves à la société, le champion de la bêtise n’arrive pas à se démarquer de ses vieux démons. Il a récidivé avec des propos et des gestes choquants pour menacer et asséner des citoyens dignes dans l’exercice de leurs fonctions.
Samedi 10 août 2019 ((rezonodwes.com))– A l’occasion de l’anniversaire des 40 ans d’existence de la TNH[1], le bandit légal a renouvelé ses alliances avec les prestations de type 800% AA, en déblatérant et en vitupérant comme un animal errant à la recherche de ses proies médiatiques et parlementaires. Pierre Esperance, Lilianne Pierre-Paul, Jean Monard Métélus, Don Kato ont été les principales cibles de cet énergumène à qui on avait malheureusement confié les rênes de la première magistrature du pays. Ce qui a été une bévue spectaculaire accouchée par un conseil électoral irresponsable qui a avoué que le voyou n’occupait même pas la cinquième place au premier tour des scrutins de novembre 2010.
Une scène d’une vingtaine de minutes d’irrespect, de confusions, d’incohérences, d’expositions d’effets de produits déviants, garnie de toutes les obscénités, d’expressions avilissantes et de postures révoltantes, au terrain de la Henfrasa. La cerise sur le gâteau, dans une naïveté maladive, une femme a été invitée à gravir le podium pour appuyer et soutenir les propos répugnants de Ti-Simone, en contrepartie d’une moto à être délivrée par le directeur général de la TNH. Une petitesse supplémentaire affichée par le chef de file du média d’Etat, Gamal Augustin, une progéniture de la même famille que l’insanité personnifiée. Profiter de la vulnérabilité économique d’une femme lui imposant de brasser ses reins et de lancer des injures devant une foule et une télévision publique est un acte avilissant qui témoigne du désintérêt et de l’instrumentalisation politique de la misère de la population.
« Je n’ai de haine contre personne; je n’ai que de bonnes intentions et de bonnes choses dans mon for intérieur », véritable contradiction relatée par le chef d’Etat voyou qui déambulait tous les injures et les propos malsains, en bon créole haïtien, en évoquant des noms de professionnels qui s’évertuent à offrir des services loyaux à la société.
« Je t’aime, tu t’éloignes de moi ; comment vais-je faire pour t’épouser ? », texte ironique tenu à plusieurs reprises, suivie de déhanchements répugnants de l’animal, dédiés au sénateur Cheramy, aux illustres journalistes Lilianne Pierre paul et Jean Monard Métélus. Plus qu’une déception et une honte macabre, cette prestation a été un show accablant d’un maniaque qui exposait l’accélération de la déchéance sociale, de l’assassinat des bonnes mœurs, des valeurs et des vertus. Haïti ne peut savourer les délices de la paix que lorsque ces pétrovoleurs et ces bandits « légal » se retrouvent à leur vraie place, derrière les barreaux.
Période de correction et de censure méritée pour ce régime misogyne et répugnant
A l’initiative du sociologue Frédéric Boisrond, en mars dernier, sept organismes, dont la Maison d’Haïti et le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel et la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a initié des démarches pour refuser l’entrée de Ti Simone au sol canadien. Comme un quidam, visa a été refusé à l’ancien chef de l’Etat ; échec cuisant bien mérité du mal appris de la décennie. Sur la Flatbush Avenue, à New York, on identifiait à l’occasion du Labor Day, en septembre dernier, des posters (Wanted) à l’effigie de l’amuseur public, « Michele Martalla », recherché pour vol et détournement de fonds de PetroCaribe. A l’instigation de ces citoyens furieux, la police de New York (NYPD) a empêché à Sweet Micky d’offrir sa performance musicale habituelle dans le défilé carnavalesque.
Sa triste prestation au carnaval forcé aux Cayes, en marge d’une crise aigüe avec d’énormes pertes économiques et en vies humaines en février dernier, a été assaisonnée de lancement de pierres, en guise de protestations et d’énervements du public qui réclamait l’argent dilapidé par cette équipe politique cupide. Cet entêtement du voyou, pour défiler dans l’aire des quatre chemins et festoyer avec ces compères sur les rives de Gelée dans ce contexte socioéconomique funeste, a été une indécence, une indifférence et un mépris étonnants pour la vie, la paix, la solidarité et l’humanité quand on sait que le pays était en feu et en sang, enregistrant jusqu’à 57 décès[2] par balle au cours de ce mois d’horreur, de février 2019.
Interdictions de performer au Carnaval des Gonaïves, à Jacmel, à New York; refus de visa pour honorer sa programmation à Montréal, Ti Simone caressait le rêve malsain de se venger de toutes ces humiliations encaissées par de nobles institutions et des citoyens engagés qui se révoltent face à la bêtise de la décennie. En mode turbulence, l’animal enragé profiterait de la moindre occasion pour mordre et dévorer tous ceux qui lui barraient la route de l’obscénité. Puisque chance lui était offerte, on pouvait alors anticiper que le voyou scandé, humilié et putréfié par le public allait donc se déblatérer et se défouler sur les femmes, les hommes, la jeunesse et les institutions de promotion des valeurs. Aucune surprise dans son comportement sur le terrain de la Henfrasa. La légèreté, l’erreur et la bêtise provenaient décidément de ceux qui lui avaient accordé espace et micro.
Depuis le tac au tac répugnant lui mettant aux prises au journaliste Edmond Jean Baptiste, à l’émission d’analyse politique[3] Matin Caraïbe, dans les studios de Caraïbe FM, des décisions radicales auraient dû être prises pour bloquer le maniaque dans ses dérives comportementales. Pitoyable d’avoir assisté à la déception, la bassesse et la petitesse des collègues d’Edmond qui avaient choisi de poursuivre les échanges avec le bandit légal qui avait injurié, insulté et agressé le journaliste parce que ce dernier avait osé étaler les gabegies et les malversations graves occasionnées par cette équipe inculte et cupide.
La carte de salut de l’école gratis, de la foutaise !
Avec les plus de trois milliards de dollars à la disposition de cette équipe corrompue, des centaines d’écoles, des vingtaines d’universités et de centres professionnels, des dizaines de stades, des routes, des bâtiments publics bien équipés, des parcs sportifs, des salles de théâtres et de cinémas auraient pu être construits. Pour trouver des prétextes, des alibis et des exutoires, le bandit légal à qui on a livré les caisses de la République, sort à tout bout de champ la carte de l’école gratis comme satisfecit personnel. D’une part, le projet PSUGO, école gratis, ne représentait qu’une infime partie de ce qui aurait dû être conçu et construit avec les fonds de l’Etat. D’autre part, ce régime s’est bien arrangé pour dilapider les fonds alloués audit projet en montant des firmes bidon avec des prête-noms, des faux noms, en créant des pseudos écoles, avec de fausses listes d’élèves afin de remplir leurs poches et celles de leurs sympathisants. Parallèlement, de nombreux députés et sénateurs seraient compromis dans les détournements de fonds du Psugo. N’est-ce pas que l’ancien ministre de l’éducation Reginald Paul avait été limogé en raison de la vérité et la lumière qu’il faisait jaillir sur ce projet moribond.
Dans tous les secteurs, ce régime dilapidateur, emmené par le maniaque Martalla ne capitalisait que sur des mensonges polymorphes et multicolores pour soigner son image. A force de mentir, d’escamoter et dilapider les fonds de la République, certains serviteurs de ce régime ont même commis l’acte odieux du « suicide », et d’autres ne peuvent pointer délibérément à aucun espace public. Le prétexte de l’école gratis comme planche de salut ratée ou celui d’un certain système établi qui pousse à la corruption et au vol ne tient pas la route. Temps de cesser ces duperies qui ne font plus leurs courses dans la société. Les yeux de la population sont ouverts, la conscience est généralisée ; n’étaient des manœuvres de diversions et des stratégies de procrastination, ce régime politique indécent aurait déjà connu ses funérailles. Il est clair que le parlement ou aucune force institutionnelle ne peuvent aboutir à la solution optimale qui est la révocation pure et simple de ces manipulateurs, dilapidateurs et imposteurs. La réponse à ce marasme décennal est entre les mains de la population. Vox Populi, Vox Dei.
Eu égard à toutes ces saletés, ordures, infamies, ces implications dans les corruptions, les malversations des fonds publics, les assassinats des valeurs et des bonnes mœurs, la présidence est profanée, les positions prestigieuses sont devenues déshonorables, la République est banalisée. Présidents, Ministres, Parlementaires, Directeurs généraux et conseillers spéciaux trempés dans des trafics de visa, dans les corruptions de Dermalog et des dollars cinquante, l’enrichissement illicite dans le gaspillage des fonds de l’ONA, du FAES, de l’AGD, de l’APN, de CAS, de BMPAD, de la BRH, du FDI, les assassinats, les génocides, les kidnappings, le récipient de l’escroquerie et de la mauvaise gouvernance déborde.
Le glas de la conscience et du retour aux bonnes mœurs a décidément sonné. Il est temps qu’Haïti se débarrasse de ces interfaces dégradants et de ces démons qui lui empêchent d’emprunter la route de la lumière, de la paix, de la stabilité, de la croissance et du développement.
Carly Dollin
carlydollin@gmail.com
[1] https://www.youtube.com/watch?v=l79dFRhzhVE
[2] https://lenouvelliste.com/article/202250/100-morts-pas-balle-en-trois-mois-problemes-de-disponibilite-de-sang-pour-sauver-des-blesses


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