par Bobb Q Rousseau
Lundi 6 août 2019 ((rezonodwes.com))– Quelle est la pensée logique et rationnelle derrière la décision de notre Etat de délibérément gaspiller une telle richesse dans un pays où la bonne éducation et l’accès à la santé et au logement dépendent formellement de la production nationale?
Notre État s’oppose à la réouverture de notre usine parce qu’il sait qu’avec la production de la canne, nous enverrons nos enfants à l’école au lieu de les envoyer au Chili. Notre État s’oppose à la production de la canne parce qu’il sait qu’avec les revenus de la canne, la puissance économique de la classe moyenne augmentera.
Notre Etat ne veut pas notre bonheur, notre Etat ne veut pas que nos enfants soient éduqués, notre Etat ne veut pas notre autosuffisance économique; il veut que nous restions dépendants de lui pour qu’il continuât à nous plonger davantage dans la misère noire, infernale, salle…
Notre État refuse d’exploiter l’usine de Darbonne quoique plusieurs recherches prouvent que l’usine doit occuper la première place dans les programmes de relance de la production nationale.
Tant que l’usine reste fermée, voilà nos enfants illettrés, voilà le paysan sans emploi, voilà la force laborieuse du pays disparaître, voilà les politiciens acheter nos votes, voilà le procès PetroCaribe oublié, voilà le pays patauger continuellement dans la misère et voilà le pays gouverné par des sots et des corrompus pour les 25 prochaines années.
La mauvaise foi de notre État, en complicité avec l’oligarchie économique haïtienne relative à notre usine sucrière, détruit la potentialité de production de la canne à sucre dans 70 villes de la zone Sud du pays, définitivement dans la commune de Léogâne et de ses zones adjacentes où près de 100 000 planteurs ne produisent plus sur près de 15 000 hectares de terrain ; ce qui force le pays à importer plus de $160M de sucre par année des USA, de la République Dominicaine, du Brésil et du Mexique.
Fini le temps de se plaindre; est arrivé le temps de passer à l’action de se rebeller contre l’inaction de notre État face aux problèmes de la déchéance de la canne-à-sucre dans le pays. Mettons-nous ensemble pour réclamer avec une seule voix la réouverture de notre usine pour stimuler à nouveau la production nationale.
Dr. Bobb RJJF Rousseau
