6 décembre 2024
Le Brésil se lance sur les traces d’un réseau exploitant les immigrés haïtiens
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Le Brésil se lance sur les traces d’un réseau exploitant les immigrés haïtiens

Ce réseau est responsable de la vente de faux certificats aux immigrants haïtiens, selon les autorités brésiliennes

Samedi 6 juillet 2019 ((rezonodwes.com))– La police fédérale du Brésil a lancé des enquêtes, afin de retrouver les membres d’un réseau ayant fait de nombreuses victimes au sein du groupe le plus vulnérable, les immigrés haïtiens au Brésil.

Selon un récent reportage d’André Shalders de BBC World Brazil, les indices pointent vers un réseau de contrefacteurs spécialisés dans la fraude à grande échelle.

Dans ce sens, il est indiqué que « des personnes accusées d’avoir vendu de faux certificats consulaires à des Haïtiens ont déjà été arrêtées dans des États tels que San Pablo, Santa Catarina et Paraná ».

Ainsi, les actes des contrefacteurs ont entraîné la détention d’immigrés, dont le nombre – assez élevé – a attiré l’attention des autorités. Par la suite, des Haïtiens détenus ont été libérés, mais les enquêtes se sont poursuivies.

« Compte tenu du grand nombre d’Haïtiens ayant présenté de faux certificats consulaires pour demander un permis de séjour et supposés être en grande partie victimes de contrefaçon, la police fédérale de Curitiba a fourni le formulaire de demande volontaire d’annulation RNM (Registre national des migrations) « , a informé la police.

Ce formulaire permet à l’immigrant ayant présenté un faux certificat consulaire, ou ayant un doute sur l’authenticité des documents, de régulariser sa situation en matière d’immigration, sans qu’il soit nécessaire d’ouvrir une procédure administrative d’équivalence avec le permis de résidence pour fraude.

Tout cela a motivé l’intervention du bureau du défenseur public (DPU) pour tenter de régulariser les Haïtiens au Brésil, notamment par le biais de pétitions demandant de ne plus exiger le certificat consulaire des ministres Sergio Moro (Justicia) et Ernesto Araújo. (Affaires étrangères) pour éviter que le problème ne persiste.

En fait, une fois de plus, la question des délais a été déterminante, car un document authentique – délivré par la section consulaire de l’ambassade d’Haïti à Brasilia – peut prendre six mois pour être préparé, alors que le faux, bien que plus coûteux, s’obtient immédiatement.

Par conséquent, le facteur de désespoir et d’urgence de ceux qui ont besoin de gagner rapidement leur vie dans le nouveau pays d’accueil constitue une menace.

En attendant, les autorités brésiliennes recommandent aux ressortissants haïtiens, outre la demande volontaire d’annulation d’un certificat présumé faux, de s’inscrire dès que leur arrivée au Brésil pour « le permis de séjour / accueil humanitaire » ou pour la « demande de refuge ».

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