29 octobre 2025
Stanley Lucas, le démocrate haïtien qu’il faut assassiner. par Marcel Lecorps
Actualités Société

Stanley Lucas, le démocrate haïtien qu’il faut assassiner. par Marcel Lecorps

Stanley Lucas est un spécialiste en Développement Politique. Il travaille sur un domaine novateur dans la politique haïtienne, celui de la structuration du champ politique : la construction et la mise aux normes des partis politiques, le désarmement du processus électoral (de la campagne à l’acceptation des résultats), et simplification des critères de gouvernance.

Un défenseur de la modernisation de la vie politique en Haïti




En Haïti il est très connu sur le terrain politique pour son appui à la ratification de la constitution de 1987, l’organisation des élections de 1990 à nos jours et la rationalisation des partis politiques pour les rendre plus fonctionnels. La plupart des leaders des partis politiques, leurs cadres, les leaders de secteurs variés de la société ont participé à ses séminaires sur la démocratie. C’est lui qui a introduit sur la scène politique des méthodes de travail modernes comme les enquêtes politiques (sondage, focus de groupe, recherches sur l’opposition), l’utilisation de la technologie de l’information comme outil, les débats présidentiels etc. L’apport de ce novateur au processus démocratique haïtien est incontestable.

Un homme polyvalent

Tout au long de son parcours, M. Lucas a fait preuve d’un excellent éventail de compétences. Sur le plan syndical, il a créé le premier Syndicat de la Fonction Publique d’Haïti. Dans le domaine sportif, il a fait ses preuves au niveau national, en devenant Champion National de Karaté deux fois. Dans les compétitions sportives internationales, Il a brillamment représenté Haïti en remportant la médaille d’or aux Jeux Olympiques Panaméricains. C’est l’un de nos rares athlètes à faire résonner la Dessalinienne dans des épreuves sportives internationales. Pour arriver à un tel niveau, dans des combats d’homme à homme, au milieu des athlètes cubains, canadiens, antillais, brésiliens et américains, combien de centaines d’heures d’efforts et de sacrifice et de volonté ?




Hors des tatamis, il a montré ses talents d’organisateur en devenant tour à tour Secrétaire Général Adjoint de la Fédération de Football Féminin, puis Secrétaire Général de la Fédération de Karaté et Relations Publiques du Comite Olympique Haïtien. En ce concerne le domaine des media et des sciences sociales, il a été l’un des deux acteurs principaux de la première série télévisée d’action en Haïti « Enquêtes Assurées ». Il est aussi ancien professeur de Sciences Sociales au Collège Privé Saint-François d’Assise et au Lycée Toussaint Louverture. Pendant deux ans il a donné des cours en préparatoire et en première année en Relations Internationales à l’Institut National de Gestion et des Hautes Études Internationales, (INAGHEI) de l’Université d’État d’Haïti. Il a enseigné pendant trois ans au centre de formation de la CTH, INAFOS et le Centre des Journalistes Haïtiens. Ce parcours de compétences démontre le besoin constant chez Stanley Lucas d’avancer grâce à la structuration (action syndicale, direction de fédérations, enseignement) et à la construction de projets d’avenir reposant sur des bases solides. On est loin de certains usages obscurantistes de « moun pa », de piston, de pratiques féodales d’intimidation par la violence, qui caractérisent toute une nouvelle oligarchie de la classe politique haïtienne. Comme dans les sports de combat, les résultats chez Stanley s’obtiennent sur le terrain, grâce à la compétence démontrée et à la capacité d’organisation.




Les combats politiques

Depuis quelques temps, Stanley Lucas est engagé directement dans le combat  politique sur plusieurs fronts. D’une manière générale, il lutte pour une modernisation de l’Etat.

-Sur le front intérieur, il prône un assainissement de la vie électorale: la consolidation des partis politiques, la réduction de leur nombre excessif, l’organisation rationnelle des élections, la lutte contre la corruption, l’interdiction de la violence politique, et la création d’un système électoral fiable incluant le vote de la diaspora ainsi qu’une meilleure inclusion de cette dernière dans la vie économique et politique. La réussite des prochaines élections passe par l’élimination de la violence politique en Haïti. Sur le plan sanitaire il est pour l’éradication du choléra en Haïti.

-En ce qui concerne la Sécurité, il réclame une radicalisation de la lutte contre le trafic de drogue, la mise en place d’une stratégie réelle de Sécurité Nationale pour la reconquête de la souveraineté nationale d’Haïti. Il milite également pour la mise en place d’un observatoire permanent et indépendant de l’OEA sur la violence politique en Haïti. Cet observatoire publierait chaque mois un rapport bien documente sur les acteurs responsables de violences et recommander les sanctions à prendre.

En matière de politique étrangère, il recommande une stratégie plus musclée prenant en compte nos défis économiques et les questions migratoires.

Dans le domaine économique, il s’est aussi impliqué dans la modernisation de la vie économique etla création de richesses. Il est pour le marché libre, l’accès au crédit, la création d’emplois, l’éducation du travailleur Haïtien pour le permettre d’intégrer la compétition globale, l’exploitation rationnelle de nos potentiels miniers, touristiques, agricoles et autres. Ses positions sans équivoque sur les dossiers politiques, sociaux et économiques ont fait de lui une cible qu’il faut abattre, dans le sens où il dérange tout un système de conservatismes hérités des gouvernements populistes et mouvement lavalassien.

Un homme à abattre?

De nombreuses années d’obscurantisme politique et de fonctionnement féodal ont eu pour résultat la confiscation de la vie politique par une oligarchie de détenteurs de pouvoir économique et politique qui voit comme un danger pour leurs privilèges toute tentative visant à instaurer un fonctionnement basé sur le mérite et la transparence. Stanley Lucas depuis vingt ans pousse à la modernisation du système économique et politique d’Haïti tout en combattant les apprentis dictateurs et les corrompus. Il a été confronté aux dérives antidémocratiques de Jean Bertrand Aristide et aux efforts de René Préval pour construire un parti unique. Il a supporte le Président Boniface Alexandre dans l’organisation des élections de 2006. Après la catastrophe du 12 Janvier 2010, il a décidé d’accompagner le gouvernement constitutionnel du Président Michel Martelly. Il a défendu toutes bonnes initiatives tout en critiquant ses dérives. Stanley Lucas a été le seul proche de Martelly qui a condamné ouvertement la libération de Sonson Lafamilia, les propos de Miragoane et le bonus donné aux ministres parmi d’autres critiques. Malgré les bonnes relations avec Martelly, le Groupe de Bourdon a tout fait pour l’empêcher de rentrer en Haïti pendant cette période pour mettre ses compétences reconnues au service de son pays.

Le « Groupe de Bourdon » et Fanmi Lavalas, une élite répugnante

Le Groupe de Bourdon et Fanmi Lavalas qui forment une sorte d’élite répugnante d’Haïti veulent physiquement tuer Stanley Lucas à cause de ses opinions politiques et économiques. Preval veut le paralyser. Dès la fin des années 1990 ses efforts pour la promotion de la démocratie ont donné lieu à plusieurs attentats contre sa personne. Face à ces tentatives d’assassinats il a dû laisser le pays pour vivre en exil aux Etats-Unis. Depuis lors il intervient sur les radios et forme des étudiants à travers des programmes de téléconférences. Ses interventions, analyses à la radio gênent l’agenda de la coalition formée des corrompus du secteur économique et le secteur antidémocratique qui utilise la violence. Aristide est l’acteur le plus violent de ce secteur.  Stanley Lucas avait été nommé Ambassadeur itinérant au début de l’administration Martelly, pour aider sur les dossiers d’investissements directs, la politique étrangère, l’aide extérieure et la diaspora. Le nom de Lucas avait été cité comme possible Vice Premier Ministre en charge de la lutte contre la corruption, puis comme Ministre de l’intérieur. A travers leurs lobbyings respectifs à Washington, le Groupe de Bourdon et Aristide avaient torpillé cette nomination qu’ils jugeaient dangereux pour leurs projets antidémocratiques. Dans sa lutte pour la démocratie et le développement politique, Stanley Lucas est souvent l’objet d’attaques et des manipulations virulentes. Des inventions et des fabrications destinées à salir son image d’homme d’avenir compétent tombent chaque semaine. Tantôt on l’accuse de demander la démission d’Aristide en 2004, ou la mort de citoyens dans des lieux ou il n’a jamais vécu ni même visités de sa vie.  Une chose est sûre et certaine, l’homme est propre. On ne trouvera jamais le nom de Stanley Lucas dans des rapports sur la corruption, la violation des droits humains, la drogue ou les enlèvements. C’est pour cette raison que les corrompus trouvent qu’il est un radical et une menace.

Eden Desbas, l’homme des coups bas

Cette semaine quand un corrompu comme Edens Desbas et ses amis de Tout-Haiti font un scandale avec le nom de Stanley Lucas pour un chèque de 5 mille dollars, c’est révoltant. Déjà Desbas est un corrompu. Il a été accusé par Sherly Theodore la nièce du candidat à la présidence Guy Theodore d’avoir détourné les fonds de la campagne à des fins personnelles. Ces fonds seraient évalués à 250 mille dollars américains. C’est ce corrompu jusqu’au cou qui a essayé de salir Stanley Lucas.

Depuis la création de Tout-Haiti, Edens Desbas, qui est un professionnel de la calomnie ne fait que salir l’image d’Haïtiens compétents, travailleurs et sérieux, alors qu’il  protège les corrompus et les violents du système politique haïtien. Il sait que Stanley Lucas est un spécialiste en développement politique qui travaille au niveau global depuis 25 ans. Le contrat mensuel minimum de ce genre de spécialiste est de 30 mille dollars américains et peut aller jusqu’à 100 mille par mois en fonction du client avec une prime de succès à la fin contrat qui peut être le triple des rémunérations mensuelles. Pourquoi ce monsieur, de concert avec ses amis journalistes de Port-au-Prince, essaient-ils de salir l’intégrité et le profil de Lucas avec des montages pareils ? J’ai posé cette question à plusieurs experts et analystes. Ils m’ont répondu que ces messieurs sont jaloux, aigris et qu’ils détestent la force idéologique des idées de Stanley Lucas. Quand on observe cet individu qui a essayé de dénigrer le choix de Stanley Lucas comme Ambassadeur Itinérant, en montant des histoires ou leur ami journaliste de Port-au-Prince qui à travers une émission de la mi-journée essaie de faire passer cet expert global de haut niveau qui allait devenir Vice Premier Ministre ou Ministre de l’Intérieur, comme un Vice-Consul pour le dénigrer, il y a de quoi faire rire.

Scandales dans un verre d’eau et silence sur les scandales

Pendant que ces messieurs dénigrent des citoyens honnêtes et paisibles et fabriquent une série de scandales dans un verre d’eau, ils négligent de se prononcer sur le profil réel de Jocelerme  Privert alias Ti Jocelyn qui avait armé des gangs, des Chimères en 2002 et organisé le fameux massacre de la Scierie à Saint Marc en 2004. Ces bandits médiatiques ignorent les 450 millions de dollars américains détournés par le Groupe de Bourdon à travers le contrat criminel pour la vente de l’électricité sous l’administration René Gracia Préval. Ils ne diront rien sur ce vaste pillage de l’Etat par ces monopolistes qui n’ont jamais payé leurs taxes, paradoxalement qui trouvent de gros moyens pour assiéger le parlement haïtien. Ils sont silencieux sur leurs collègues travaillant aujourd’hui avec l’homme de la Scierie pour un salaire de 12 mille dollars américains.

« Santinèl Pèp la »

Nous convions Stanley Lucas à persévérer fermement dans sa grande lutte pour la démocratie et le développement économique. Stanley Lucas est un élément très gênant pour l’exécution de ce coup d’état en cours. Les haïtiens d’Haïti et de la diaspora considèrent Mr. Lucas comme « Santinèl Pèp la » l’encouragent à continuer la lutte pour la démocratie. Nou di Lucas « se kiyè bwa ki pa pè chalè. Kenbela, kontinye goumen pou nou tout kont move zè yo !

2 Comments

  • JOE GRANGOZIER BACKER 9 mars 2016

    MARCEL LECORPS SVP PA PRAN MOUN POU DES IDIOTS…OK….NEG SA PA MENM KA EXPRIME LI LAN YON FRANSÈ KI PLI OU MWEN ..WAP BALI TOUT GRAD SA YO ….SE LAN BOUCH OU WAP PALE LA VINI AK PREV ..SE YON MAL WAP FÈ AK ENTELIJANS OU..SVP…..TYPE SA PA VO ANYEN….OU PAKA DEDWANE LI ….

  • VERITE 9 mars 2016

    STANLEY LUCAS, UN ANALYSTE POLITIQUE HAITIEN SANS COMPARABLES ! IL A TOUJOURS LES BONS CHIFFRES, LES BONNES DATES ET LES BONNES RÉFÉRENCES À L’APPUIE LORS DE SES INTERVENTIONS DANS LES MÉDIAS.

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