Me Elco Saint-Amand : Du ballonnement politique en Haïti!

Briser la conscience d’un pays, n’a absolument aucun sens du point de vue de l’État-Nation. Un prétexte de plus…! Une décision orchestrée…! On est à l’opposé de notre histoire de peuple.

Nous vivons dans un antagonisme croissant qui se situe entre l’irresponsabilité citoyenne et la gourmandise des gens de pouvoir. Une gourmandise doctrinale! Une irresponsabilité citoyenne historique!

Mon constat va plus loin, s’attaquant aux fondements même de l’Etat: rapport réel et responsabilité réelle.

1- Rapport réel Haïti est elle en guerre avec ses élites? Je ne vais pas faire la morale… C’est une guerre politique engendrant des actes de guerre réelle dans une idéologie radicalement violente par la gourmandise de ces flibustiers et de ces boucaniers… Un espace mercantile!

2- Responsabilité réelle De nos jours, diriger Haïti, est une mascarade. Une publicité gratuite pour ces fatras de la démocratie… Une démocratie qui passe de la bouche au ventre et à l’anus en odeur politique.

Quelle est la durée d’une telle odeur? Comment parvenir à y résister? – en se protégeant. …De la gourmandise? Une politique du ventre en signature pour les WC de chez les voisins. L’odeur est puante comme la pensée de cette classe moyenne qui n’existe plus…

Une classe d’opportunistes miséreux qui après un exil, reviennent les ventres creux pour péter en gourmands désespérés. En effet, ils n’ont rien à craindre, car ils connaissent le secret de l’audace du mal: le refus de la misère. Quelles sont les limites des sept péchés capitaux? – de la violence! Une violence ad hominem! Un péché politique qui se développe en un vice chez tous les hommes de pouvoir. Des coquins!

Notre Haïti est un plat-gourmet excessif qui attise la tête au profit du « gonflement du ventre ». Ce statut des hommes au pouvoir, qui ne date pas d’hier, permet une forme de « manjé lwa » au menu du faux en écriture publique, du vol et du viol de la conscience populaire. Du mic – mac! << Donc il ne faut pas hésiter>>, de s’en débarrasser…

Même après le ventre plein, ils sont (hommes-pouvoir) encore et toujours assoiffés…! Quelle valeur arithmétique peut on donner à la gourmandise? – ils (hommes au pouvoir) n’ont plus la valeur et la notion du temps… Ne les dérange pas… Ils pètent en famille pour conserver le sang du peuple au frigo de l’usurier CEPiste en cascade.

La démocratie telle que nous l’acceptons est un plat nocif pour la croissance de l’idéal commun: « construire Haïti ». Avec ce mal au pouvoir, l’équation est maintenue: « le peuple se donne en BBQ aux dirigeants nationaux et la Communauté Internationale vient et en assurer la séparation.

Le peuple se fait manger à la Caonabo. De la traitrise à l’arraché. C’est affreux! Se faire déguster par des apatrides… Des étrangers haïtiens nous cuisinent… Et, alors? – Haïti! J’ai envie de crier…! J’ai peur…! J’ai pleuré à travers l’égorgement de mon peuple… Ce peuple qui se donne en holocauste à l’hôtel des mensonges afin que les bandits se réjouissent promptement avec leurs ventres remplis de chair et d’os en dollar fumé.

Quelle tromperie! Un peuple naïf…! Des politiciens cuisiniers en cordon « malonèt-restavek ». Un pouvoir canin agissant en planteur de continuité « mal pou wont ». … Une politique de « friture » pour des politiques incompétents, malhonnêtes, et impopulaires dans une logique d’huile et d’eau salée… Notre avenir de peuple va aux ordures du désespoir…?

NY, le 25 Novembre 2015 Elco Saint Amand, av.