
source AHP
Il y a actuellement une véritable levée de boucliers contre la candidature de Sophia St-Rémy Martelly dont le sort va être fixé au BCEN (Bureau du Contentieux Electoral National) qui a été constitué ce mardi conformément aux prescrits du décret électoral.
Le sénateur Wetsner Polycarpe demande à la justice de mettre l’action publique en mouvement contre Madame Martelly pour usage de faux, demandant du coup au BCEN d’être vigilant afin de conserver la confiance de la population dans le processus électoral.
Il a qualifié de provocation la candidature de Sophia Martelly au Sénat pour le département de l’Ouest.
Le parti politique Kan Pèp La, appelle également le BCEN à écarter de la course électorale, la première dame Sophia Saint-Rémy Martelly.
Une candidature que Renel Sanon, membre du directoire du parti, assimile à un ballon d’essai estimant que l’objectif de madame Martelly va plus loin que le Sénat.
Il appelle les citoyens à la vigilance afin d’empêcher la première dame de tenter d’accéder à la présidence au terme du mandat de son époux.
Camille Charlmers a aussi dénoncé l’implication du PNUD qui, soutient-il, assure le contrôle financier des activités électorales. Une situation qu’il juge inacceptable.
Des organisations populaires avaient organisé lundi un sit-in devant le siège principal du Conseil Electoral Provisoire à Pétion-Ville pour dénoncer la décision du tribunal électoral de l’Ouest 1 presidé par Wally Dessence d’autoriser la validation de la candidature au sénat de la première dame Sophia Martelly.
L’épouse du chef de l’Etat ne remplit pas les conditions pour briguer un siège au Sénat, ont-ils dit, menaçant de renforcer leur mouvement si le BCEN maintient la candidature de madame Martelly.
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