Les corrections à la hâte apportées au fameux budget 2017- 18 nous laissent avec l’ implacable et indéniable vérité de l’inaptitude du pouvoir bannann e nèg kouwan an à gérer le pays .
Lundi 2 octobre 2017 ((rezonodwes.com))-A l’instar d’un écolier n’ayant pas étudié ses règles de grammaire, le pouvoir procède à la correction de certains mots soulignés en rouge par la rue, sans s’ attaquer aux réaffectations des ressources telles que distribuées dans le corps du budget.
Une répartition qui fait gagner le gros lot à l’ Exécutif et au législatif.
Il ne s » agit pas de baisser les prix ou les taxes comme on le fait pour une marchandise avariée. Il s’ agit de tout reprendre, et de procéder à une ventilation des ressources, faire en sorte que les différentes parties s’ articulent entr’elles et faire du budget, ce qu’il devrait être : cet instrument projetant la vision d’ une équipe et les interventions à travers l’ Etat pour la faire passer.
A ce stade, on est toujours à cette vision « kale tet » et » Tet kale » des citoyens , équivalant à l’ absence totale de jugements, de logique et de gestion de la chose publique.
Le pouvoir est plus que jamais pathétique dans ses improvisations.
Le Président de la République, quant à lui, en champion du budget 2017-2018 fait peine à voir : un ballon qui se dégonfle.
On a tout simplement du mal à prendre Jovenel Moise au sérieux.
L’ image de l’ homme fort, du dictateur en puissance, du leader résolu, intraitable qu’ il a tenté de projeter ces derniers jours , est morte avant terme.
Elle ne s’ inscrit plus désormais que dans cette logique bouffonne d’ une tragi-comédie dont son entourage est l’ auteur.
Kathleen Desravines
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